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Le syndrome d’épuisement professionnel, ou burnout en anglais, se traduit par un épuisement physique, émotionnel et mental résultant d’un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel. En 2022, selon le Job Stress Index, qui reflète le ratio moyen entre contraintes et ressources au travail, 28% des travailleurs suisses présentaient un index dans une zone critique, c’est-à-dire sans les ressources nécessaires pour faire face au stress quotidien, et 45% avaient un index dans une zone dite sensible. Pourtant, même si les facteurs favorisant la survenue du burnout et de la dépression sont différents, les symptômes sont très similaires, et ce d’autant plus que le stade de ce syndrome est avancé. Pour les médecins, il est donc primordial de détecter les premiers signes et d’assurer une prise en charge précoce.

Les blessures liées à la course à pied (RRI, Running Related Injury) sont des douleurs musculo-squelettiques des membres inférieurs entraînant une diminution, voire un arrêt, de la course pendant au moins 7 jours ou obligeant le sportif à consulter. Parmi elles, les tendinopathies comptent parmi les types de blessures les plus fréquentes du coureur et représentent 27% des blessures. Dans la majorité des cas, ces blessures sont liées à la surcharge. La surface du sol et le dénivelé jouent un rôle sur l’incidence, qui est plus élevée en trail running que sur route.

Le surpoids et l'obésité comptent parmi les facteurs de risque des maladies non transmissibles au même titre que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 ou encore certains cancers. En Suisse, selon les données de l’OFSP, près de 42 % de la population adulte est concernée par le surpoids, dont 11 % sont obèses. L’obésité est une maladie chronique, récidivante, associée à de graves complications et à une mortalité accrue. Outre la chirurgie bariatrique, une meilleure compréhension de la régulation endocrinienne de l’appétit a permis le développement de nouveaux traitements. 

La douleur chronique est un problème de santé publique qui touche au moins 1 personne sur 5 en Suisse. La prise en charge est longue, complexe, souvent insatisfaisante pour les patients mais aussi frustrante pour le médecin traitant qui peut avoir un sentiment d’échec et risque parfois un épuisement compassionnel dans l’accompagnement du patient. Les médicaments, en particulier les opioïdes, ont de nombreux effets indésirables et une efficacité souvent limitée, c’est pourquoi de plus en plus de patients se tournent vers les cannabinoïdes. Pour le médecin, il est important de savoir comment gérer ce besoin.

On évoque désormais une « perte de grossesse » plutôt qu’une fausse-couche lors de l’arrêt d’une grossesse avant 24 semaines d’aménorrhée (SA). 12% des grossesses se compliquent d’une perte définie comme précoce, soit avant 10 SA. Une femme sur 4 avant 39 ans est confrontée à cette complication, dont le nombre est sous-estimé car cela survient souvent avant la réalisation d’un test de grossesse. Certains passages de cet épisode sont susceptibles d’heurter la sensibilité d’un public non averti.

La dyspepsie se caractérise par une douleur épigastrique qui dure au moins 4 semaines et qui peut être associée à un ensemble d’autres symptômes gastro-intestinaux supérieurs. Cela représente 5 à 7% des consultations en médecine de famille, deux tiers sont d’origine fonctionnelle. Au cabinet, les symptômes de dyspepsie les plus fréquents sont les épigastralgies. Le médecin traitant doit rechercher également d’autres symptômes comme un pyrosis et/ou une toux.

On parle de polypharmacie lors de la prise simultanée et régulière de 5 médicaments et plus. Cela concerne de plus en plus de patients âgés, les exposant à un risque plus important de survenue d’effets indésirables ou d'interactions médicamenteuses. La non-observance des traitements et les hospitalisations sont également plus fréquentes. Avec le vieillissement de la population, nous assistons à une augmentation de la polymédication depuis quelques années et ceci dans tous les pays industrialisés. La Suisse ne fait pas exception.

Les lombalgies communes, appelées aussi non spécifiques, sont un motif très fréquent de consultation en médecine générale. Selon l’enquête mondiale Global Burden of Disease Study (GBD), les lombalgies constituent en effet un enjeu majeur en santé publique dans les pays développés. En effet, près de 4 personnes sur 5 présentent au moins un épisode de lombalgie au cours de leur vie.

L’hypertension artérielle (HTA) est le principal facteur de mortalité dans le monde, touchant 1,13 milliard d’individus et causant près de 10 millions de décès par an. Pourtant, seulement la moitié des personnes hypertendues ont connaissance de leur HTA et moins de la moitié des patients hypertendus sont traités. Il apparaît qu’une adhésion thérapeutique sous-optimale joue un rôle crucial dans ces échecs.

La vaccino-hésitation est définit comme «le retard dans l’acceptation ou le refus des vaccins malgré la disponibilité de services de vaccination». Cette problématique considérée comme l’une des 10 premières menaces pour la santé dans le monde par l’OMS depuis 2019, varie selon l’environnement politique, géographique et culturel.Elle est souvent la conséquence d’une méconnaissance ou sous-estimation du risque sanitaire et un manque de confiance des patients. Tout professionnel de la santé doit donc être sensibilisé à ce sujet.

Les douleurs articulaires liées à une maladie rhumatismale inflammatoire sont un motif fréquent de consultation en médecine générale mais sont souvent associées à un retard et une errance diagnostique. En moyenne, le diagnostic de spondylarthrite ankylosante (SPA) est posé avec un retard de quatre à neuf ans. Dans ce premier épisode du nouveau podcast « En consultation », à travers l'histoire d'Anna, Docteur Sanae Mazouri nous explique comment les médecins généralistes sont en première ligne et pourquoi ils doivent se former à la démarche diagnostique de ces maladies ; la prise en charge et la qualité de vie du patient pouvant être améliorées par un diagnostic radiologique plus rapide par IRM et par l’efficacité des traitements anti-TNF.