L’essor de l’oncologie médicale, le vieillissement des populations et l’amélioration de la survie des patients atteints de cancer sont autant de variables qui expliquent l’exposition grandissante à des thérapies anticancéreuses potentiellement cardiotoxiques. Une approche multidisciplinaire entre le médecin de première ligne et les différents spécialistes permettra de prévenir et de repérer précocement les complications cardiovasculaires liées aux traitements, avec un impact réel sur le pronostic oncologique et cardiovasculaire. Nous résumons dans cet article les dernières recommandations de la Société européenne de cardiologie en matière de stratification du risque cardiovasculaire à travers l’utilisation de données cliniques, biologiques et de l’imagerie cardiaque.