A propos de l'article : «Radiothérapie vasculaire : un nouveau standard». Ph.-A. Coucke et coll. Médecine et Hygiène No 2342 du 11 avril 2001.Monsieur le Rédacteur en chef,Dans leur intéressante revue consacrée aux possibilités de la radiothérapie vasculaire parue dans Médecine et Hygiène, Ph.-A. Coucke et coll. évitent, volontairement ou non, mais sans doute à juste titre, l'emploi de «brachythérapie». En effet, bien que d'un usage consacré, surtout dans la littérature anglo-saxonne et allemande, ce terme demeure imprécis. Il comprend un adjectif issu du grec «brachus» (bracuV) qui signifie court, mais ne précise pas s'il s'adresse à la proximité de la source radioactive par rapport à la lésion, à la longueur de cette source, à la longueur d'onde des particules bêta ou gamma ou encore à la durée de l'irradiation (cette dernière étant de quelques minutes).Si, par brachythérapie, on entend que la distance entre le support thérapeutique et la lésion est courte, alors l'angioplastie, avec ou sans impaction de stent, en fait également partie, ce qui enlève à ce terme sa spécificité. W