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La recommandation smarter medicine Choosing Wisely de ne pas dépister ni initier de traitement pour la dyslipidémie en prévention primaire chez les patients de 75 ans et plus est soutenue par plusieurs sociétés savantes et données scientifiques. Le dépistage des dyslipidémies consiste à mesurer le taux de cholestérol dans le sang de personnes qui n’ont pas eu d’infarctus par le passé, afin d’identifier un excès de lipides pouvant augmenter le risque cardiovasculaire.

La radiographie est une technique d’imagerie non invasive utilisant les rayons X, utile en médecine interne générale ou aux urgences, notamment pour confirmer la présence d’une pneumonie. Elle n'est cependant pas recommandée systématiquement avant une intervention chirurgicale.

C’est un problème méconnu mais redoutable qui touche environ 1 homme sur 4000, le plus souvent avant l’âge de 25 ans. Les deux moments critiques sont la naissance et l’adolescence. La torsion testiculaire correspond à la rotation, invisible à l’oeil nu, du cordon spermatique sur lui-même. Le testicule, étant alors privé d’apport sanguin (torsion de l’artère), risque de se nécroser et de devoir être retiré. Une issue radicale, mais pas inexorable : une consultation en urgence et un passage par le bloc opératoire sans attendre permettent le plus souvent de sauver le testicule en souffrance.

Le dosage et la supplémentation en vitamine D demeurent courants malgré un niveau de preuves toujours plus robuste concernant l'absence de bénéfice clinique, sauf dans certains cas précis.1-2 Cela génère des coûts non négligeables pour notre système de santé. 3 Ainsi, dans le cadre de la campagne « smarter medicine », la Société Suisse de Médecine Interne Générale propose de ne pas mesurer la vitamine D chez les personnes ne présentant pas de facteurs de risque de carence.

Le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) est souvent proposé aux hommes asymptomatiques entre 50 et 70 ans pour détecter précocement un cancer de la prostate, dans le but de réduire la mortalité et les complications graves. Cependant, les données scientifiques montrent un faible bénéfice en termes de mortalité, associé à un risque élevé de détecter des cancers qui ne seraient jamais devenus symptomatiques, entraînant ainsi un excès d’examens complémentaires et d’interventions. Avant de doser le PSA, il est donc important de bien en évaluer les avantages et les inconvénients et d’en discuter avec le patient.

Les lombalgies sont des douleurs dans le bas du dos qui peuvent être très intenses. Dans la majorité des cas, elles sont non spécifiques, c’est-à-dire sans cause identifiée ni signes d’alerte (red flags). Moins de 2 % des personnes avec une lombalgie aiguë qui consultent en médecine générale souffrent d’une pathologie grave. Malgré des recommandations claires, des examens comme les radiographies ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM) restent fréquemment prescrits. Pourtant, le plus souvent, une évolution favorable est observée avec un traitement conservateur, sans qu’il soit nécessaire d’avoir recours à des examens complémentaires en l’absence de signes de gravité.

La transpiration est un processus physiologique essentiel contrôlé par le système nerveux autonome. Elle joue un rôle clé dans la thermorégulation en permettant au corps d’évacuer la chaleur grâce à l’évaporation de la sueur, principalement composée d’eau. Différents facteurs peuvent déclencher ce phénomène, notamment l’activité physique, une température ambiante élevée, la fièvre, certains aliments ou médicaments, ainsi que le stress.

Les antibiotiques figurent parmi les plus grandes avancées de la médecine, ayant sauvé des centaines de millions de vies. Leur usage massif a toutefois rapidement conduit à l’émergence de résistances concernant toutes les classes d’antibiotiques et tous les agents pathogènes, en milieu hospitalier et ambulatoire. La pandémie de multirésistance représente une menace majeure pour les générations actuelles et futures.5 En Suisse et dans le reste de l’Europe, les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS) sont la principale cause de prescriptions inappropriées d’antibiotiques.

Transfuser au-delà du strictement nécessaire est non seulement inutile et coûteux, mais expose aussi à des risques infectieux et à des réactions allergiques, immunologiques, thrombotiques et hémodynamiques. Aujourd’hui encore, limiter l’usage de cette ressource précieuse demeure un défi. Les recommandations préconisent une évaluation individualisée, basée sur le taux d’hémoglobine, l’état clinique et les facteurs de risque, dans le but de limiter les transfusions et le nombre de poches utilisées au strict nécessaire.

Le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) provoque une infection qui affaiblit progressivement le système immunitaire. Il se transmet par contact entre du sang et des muqueuses ou plaies, lors de relations sexuelles ou directement de la mère à l'enfant. Au stade le plus avancé de l’infection, on parle de syndrome d'immunodéficience acquise (sida).

L’IRM est inutile dans l’évaluation des douleurs non traumatiques antérieures du genou sans limitation du mouvement ou épanchement articulaire. En l’absence de traumatisme, l’anamnèse et l’examen clinique suffisent pour initier un traitement de renforcement musculaire. De plus, l’IRM entraîne souvent des découvertes fortuites, menant à des interventions inutiles, coûteuses et risquées. Enfin, les coûts d’installation et d’entretien, ainsi que la consommation d’énergie de l’IRM sont importants.

Lorsque l’on ressent de l’angoisse, la respiration devient rapide et superficielle, ce qui la rend moins efficace. À son tour, cette réaction entraîne un état d’alerte, avec une augmentation du rythme cardiaque et de l’angoisse.