1ère étapeLe 3 avril, dans une circulaire à ses assurés, Supra annonce les économies qu'elle entend réaliser, en particulier en supprimant son journal.Pas un mot toutefois de l'augmentation des primes envisagée, alors même que le dossier d'autorisation est à l'OFAS depuis plusieurs mois, conformément aux délais légaux.2e étapeLes assurés constatent que Supra enregistre des retards importants dans le remboursement des prestations. Les explications données par la caisse sont que ces retards sont dus à une augmentation énorme du nombre de factures reçues. Or, cette augmentation a été provoquée par la décision de Supra elle-même de fonctionner en tiers garant vis-à-vis des pharmaciens, c'est-à-dire d'attendre de recevoir la facture du pharmacien pour rembourser le patient plutôt que de rembourser directement le pharmacien.Ce système, introduit au 1er janvier 2002, en violation de la convention passée entre les pharmaciens et les assureurs permettait toutefois à Supra d'allonger ses délais de paiement à trois ou quatre mois et de conserver ainsi ses liquidités. Ce qui n'a manifestement pas suffi
3e étapeAprès deux à trois semaines de silence quasi absolu vis-à-vis de ses assurés, Supra annonce ses nouvelles primes à fin avril pour le 1er juillet 2002.Manque de transparence, mensonge et duplicité, trois défauts majeurs qui devraient inciter les parlementaires à ne pas confier aux assureurs le soin d'établir la liste des médecins avec lesquels ils acceptent de travailler, comme ce serait le cas si la fin de l'obligation de contracter était acceptée par le Conseil National, cet automne.Question subsidiaireQuelle sera dorénavant la crédibilité de Madame Langenberger, Conseillère aux Etats vaudoise et vice-présidente de Supra, lorsqu'elle tentera de convaincre ses collègues parlementaires de la bonne conduite des assureurs ?