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ISO 690 | Vonnez, J., Un antibiotique efficace contre l’éléphantiasis, Rev Med Suisse, 2005/026 (Vol.1), p. 1767–1767. DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.26.1767_1 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-26/un-antibiotique-efficace-contre-l-elephantiasis |
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MLA | Vonnez, J. Un antibiotique efficace contre l’éléphantiasis, Rev Med Suisse, Vol. 1, no. 026, 2005, pp. 1767–1767. |
APA | Vonnez, J. (2005), Un antibiotique efficace contre l’éléphantiasis, Rev Med Suisse, 1, no. 026, 1767–1767. https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.26.1767_1 |
NLM | Vonnez, J.Un antibiotique efficace contre l’éléphantiasis. Rev Med Suisse. 2005; 1 (026): 1767–1767. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.26.1767_1 |
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Un antibiotique courant est capable de venir à bout du principal parasite responsable de la filariose lymphatique, cette maladie tropicale invalidante provoquant un éléphantiasis. Des chercheurs britanniques, tanzaniens et allemands ont montré qu’une prise prolongée de doxycycline est un traitement efficace et toléré contre le nématode parasite Wuchereria bancrofti, y compris contre ses formes adultes (Lancet 2005;365:2116-21).
Des recherches récentes ont montré que les vers W. bancrofti hébergent systématiquement des bactéries du genre Wolbachia. Ces endosymbiotes bactériens se sont révélés nécessaires à la survie et à la fertilité du parasite. Comme la forme adulte de W. bancrofti résiste à tous les traitements filaricides imaginés à ce jour, des chercheurs ont suggéré en 2002 une approche différente : priver le parasite de ses endosymbiotes bactériens aumoyen d’un antibiotique existant.
Les auteurs ont testé cette stratégie contre placebo auprès de 72 habitants d’un village tanzanien. Une cure antibiotique de huit semaines (doxycycline, 200mg/j) a provoqué une disparition presque complète des parasites dans le sang (microfilarémie indétectable chez tous les sujets dès le cinquième mois). Quatorze mois après le traitement, des vers adultes ont été détectés chez 22% des patients qui avaient suivi le traitement antibiotique, contre 88% des patients du groupe sous placebo.
La filariose lymphatique affecte 120millions de personnes dans le monde selon l’OMS, dont 40 millions sont déjà lourdement handicapées ou défigurées. Les traitements existants, épargnant les parasites adultes, doivent être répétés. Les cures antibiotiques auraient l’avantage d’être efficaces même isolément. Elles semblent par ailleurs ne pas provoquer les réactions inflammatoires aiguës observées avec les traitements classiques, à cause de la libération d’un grand nombre de bactéries symbiotiques Wolbachia suite à la mort de leur hôte.
J.-L. V
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