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ISO 690 | Hottinger, A., F., Kleinschmidt, A., Pasquier, R., D., Neuro-oncologie : la quintessence de la multidisciplinarité, Rev Med Suisse, 2016/516 (Vol.12), p. 819–819. DOI: 10.53738/REVMED.2016.12.516.0819 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2016/revue-medicale-suisse-516/neuro-oncologie-la-quintessence-de-la-multidisciplinarite |
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MLA | Hottinger, A., F., et al. Neuro-oncologie : la quintessence de la multidisciplinarité, Rev Med Suisse, Vol. 12, no. 516, 2016, pp. 819–819. |
APA | Hottinger, A., F., Kleinschmidt, A., Pasquier, R., D. (2016), Neuro-oncologie : la quintessence de la multidisciplinarité, Rev Med Suisse, 12, no. 516, 819–819. https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.516.0819 |
NLM | Hottinger, A., F., et al.Neuro-oncologie : la quintessence de la multidisciplinarité. Rev Med Suisse. 2016; 12 (516): 819–819. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.516.0819 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
La neuro-oncologie est la discipline qui s’occupe du diagnostic et du traitement des tumeurs primaires du SNC, des métastases cérébrales et spinales, des tumeurs systémiques et des complications neurologiques des cancers et de leurs traitements. Cette discipline se doit donc d’être intégrative et ne peut se concevoir qu’à l’interface de multiples spécialités, telles que la neurologie, la neurochirurgie, l’oncologie, la radiothérapie, la neuropathologie ou encore la neuroradiologie. Cette évolution justifie la création de centres d’expertises réunissant ces différents spécialistes afin d’offrir une prise en charge optimale.
Chacune de ces disciplines a vu des progrès importants qui ont permis de révolutionner la prise en charge des patients. Par exemple, les avancées dans le domaine de la radiothérapie stéréotaxique ont permis de modifier drastiquement la prise en charge des métastases cérébrales et, dans une moindre mesure, celle des compressions spinales d’origine métastatique. En oncologie, grâce au développement de nouveaux agents chimiothérapeutiques et à l’essor des thérapies ciblées, telles que les anticorps monoclonaux ou les thérapies immunitaires, les patients voient leur survie et leur qualité de vie améliorées. Mais tout n’est pas résolu, loin de là : en raison, entre autres, de la difficulté qu’ont ces nouveaux agents à traverser la barrière hémato-encéphalique, le cerveau représente souvent un lieu de récidive de la maladie. La prise en charge de ces récidives nécessite une expertise particulière, qui devra tenir compte de nombreux facteurs, comprenant l’état général du patient, les lignes de traitement antérieures, la présence d’une maladie systémique active, ou encore la présence éventuelle de mutations pouvant être ciblées par un agent thérapeutique.
Cette évolution justifie la création de centres d’expertises
Par ailleurs, en plus des complications des nouveaux agents, les complications neurologiques classiques des chimiothérapies, de la radiothérapie, voire du cancer lui-même, bien que décrites depuis de nombreuses années, sont rares et souvent méconnues. Un diagnostic et un traitement précoces, y compris la neuroréhabilitation, permettront souvent de diminuer les symptômes et d’éviter des déficits neurologiques permanents.
Rappelons que ces complications peuvent toucher le système nerveux central aussi bien que périphérique, la jonction neuromusculaire et le muscle. La prise en charge de ces situations représente donc un défi important. Dans ce numéro de la Revue Médicale Suisse, nous vous invitons à un tour d’horizon qui vous permettra d’apprécier les progrès importants de la neuro-oncologie au cours de ces dernières années. Il est évident qu’il est impossible de couvrir tous les aspects de cette discipline. Aussi, avons-nous choisi de traiter certains thèmes spécifiques comme illustration des principes de prise en charge propres aux différentes spécialités de la neuro-oncologie. De fait, nous rapporterons les dernières nouveautés concernant les gliomes cérébraux pour illustrer les progrès effectués dans les domaines de l’oncologie. Nous relaterons aussi les subtilités du système immunitaire, système à double tranchant, pouvant contribuer à mieux contrôler la maladie ou au contraire, à aggraver la situation clinique du patient lorsqu’il se trompe de cible, causant un syndrome paranéoplasique.
Nous insisterons sur les complications neurologiques des agents chimiothérapeutiques et la prise en charge des crises épileptiques chez les patients oncologiques, afin d’illustrer les approches et réflexions du neurologue. Il est important de se rappeler que les patients souffrant de tumeurs cérébrales, qu’elles soient primaires ou secondaires, peuvent bénéficier d’une neuroréhabilitation précoce et intensive afin d’augmenter leur chance de retour à domicile. Finalement, nous nous rappellerons que malgré tous les progrès décrits ci-dessus, nombre de ces patients ont une espérance de vie limitée et doivent donc pouvoir bénéficier d’une prise en charge palliative optimale.
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