Urologie

Vanessa Fenner, Fabian Schoofs, Daniel Benamran, Christophe Iselin

Rev Med Suisse 2021; volume 17. 90-94

Résumé

Les progrès urologiques de cette dernière année restent, comme l’année précédente, sous le sceau des rapides avancées technologiques, notamment celles du laser et de la robotique. Cette dernière va contribuer à faire évoluer la chirurgie ambulatoire, notamment pour certaines interventions et sous-populations de malades porteurs d’un cancer du rein ou de la prostate. Elle est également en train d’exercer une nouvelle percée dans le domaine de l’incontinence féminine, en ce qui concerne la mise en place du sphincter urétral artificiel. Enfin, un nouveau laser est sur le point d’offrir sa polyvalence en termes de chirurgie endoscopique lithiasique ainsi que celle de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Face à cette pression technologique, il faut rigoureusement valider à court et moyen termes les véritables avantages espérés.

Robotique en urologie : une chirurgie ambulatoire ?La chirurgie mini-invasive robot-assistée fait partie des évolutions qui ont marqué notre spécialité. Depuis son apparition il y a un peu moins de deux décennies, les pratiques chirurgicales ont drastiquement changé et nombreux sont les chirurgiens à avoir adopté cette approche, non seulement pour les bénéfices mini-invasifs qu’elle confère aux patients, mais également pour le confort ergonomique qu’elle apporte à l’opérateur vis-à-vis de la laparoscopie traditionnelle ou de la chirurgie ouverte. Les avantages sont nombreux : précision augmentée du geste, incisions plus petites, diminution de la morbidité et des complications périopératoires, reprise plus rapide des activités de la vie quotidienne, ainsi que réduction du temps de séjour postopératoire, le tout avec des résultats au moins équivalents à la chirurgie ouverte (comme pour la prostatectomie radicale).1Forts de ce constat, de nombreux groupes explorent désormais la possi...