Les séroprévalences (détection d’anticorps spécifiques) fournissent des informations sur le nombre de personnes qui ont été infectées par le nouveau coronavirus SARS-CoV-2. Selon les régions, la deuxième phase de test a eu lieu entre mai et octobre 2020 et la troisième entre novembre 2020 et février 2021.
Commentaire : La publication récente des derniers résultats de l’étude Corona Immunitas est à certains égards décevante, mais très instructive. Après respectivement la première et la seconde vague, en général plus haute et plus prolongée, la séroprévalence, résultant encore très largement de l’immunité postinfectieuse et marginalement de l’immunité postvaccinale, est encore très basse.
Parmi les cantons fournissant des données, dans le plus touché (VD), la séroprévalence passe de 10 à 25 %, tandis que Zurich lui passe de 3 à 8 %.
Il faut avouer que, par rapport à l’incidence de Covid dans certains milieux, ces chiffres sont surprenants. En principe, la méthodologie de tirage au sort de candidats dans les listes d’état civil garantit une représentativité de l’échantillon, cependant des taux d’acceptation bas des participants contactés pourraient réintroduire des biais. Il sera donc important de prendre connaissance des détails de ces études.
En tout état de cause, des taux de séroprévalence aussi bas appellent les commentaires suivants :