Colloques

La valve tricuspide : La valve que l’on ne doit plus oublier

Sommaire

00:00 Introduction : pourquoi l’insuffisance tricuspide a été négligée
01:05 Rappels anatomiques et physiopathologie
02:48 Causes : distinction entre IT fonctionnelle et organique
05:12 Présentation clinique : quand y penser ?
06:44 Place de l’échographie : signes en faveur d’une IT sévère
09:30 Quand adresser à un spécialiste ?
10:45 Traitement médical : place des diurétiques, limites
12:15 Approches chirurgicales et percutanées : à qui, quand, comment ?
14:10 Résultats et indications des nouvelles techniques (TriClip, etc.)
16:08 Conclusion : repérer, évaluer, traiter… et ne plus sous-estimer

Résumé

L'insuffisance tricuspide (IT) est longtemps restée négligée, mais suscite aujourd’hui un intérêt croissant avec une forte augmentation des publications scientifiques. Une IT modérée ou plus est associée à une surmortalité significative. Elle touche majoritairement les femmes âgées, souvent en lien avec la fibrillation auriculaire et l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée.

L’IT peut être primaire (atteinte directe des feuillets valvulaires), induite (sondes de pacemaker/défibrillateur), ou secondaire (dilatation de l’anneau liée à une pathologie cardiaque gauche ou pulmonaire). La forme secondaire est la plus fréquente (80 %). Anatomiquement, la valve tricuspide est la plus grande du cœur, souvent composée de 3 ou 4 feuillets, et son anneau est peu fibreux, donc très sujet à la dilatation.

Cliniquement, les symptômes sont souvent tardifs : œdèmes, fatigue, ascite, cachexie, foie pulsatile. Le diagnostic repose sur l’échographie et des biomarqueurs comme le BNP ou la bilirubine. L’évolution naturelle peut aboutir à un syndrome cardio-rénal ou cardio-hépatique, avec un mauvais pronostic.

Le traitement repose sur la chirurgie (surtout annuloplastie), bien qu’elle reste peu pratiquée isolément en raison de la morbi-mortalité chez les patients très malades. Le Triscore permet d’évaluer le risque opératoire. Les approches percutanées (clip, annuloplastie ou remplacement) prennent de l’ampleur chez les patients inopérables, notamment grâce aux dispositifs Triclip et Pascal.

L’anatomie, la présence de sondes, la qualité de l’imagerie et la sévérité de la fuite guident le choix entre réparation percutanée ou remplacement valvulaire. Les résultats initiaux sont prometteurs, surtout chez les patients traités précocement avec un Triscore bas.

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