Les tests de diagnostic rapides et précis sont essentiels pour contrôler la pandémie de Covid-19. Bien que la norme actuelle implique l’analyse d’échantillons par PCR sur écouvillon nasopharyngé pour détecter le SRAS-CoV-2, les échantillons de salive pourraient représenter un autre type de prélèvement adéquat pour le diagnostic. Cette étude s’intéresse à la comparaison des deux méthodes.
Un total de 70 patients hospitalisés atteints de Covid-19 ont fourni le cadre de l’étude. Après confirmation de l’infection par un échantillon sur écouvillon nasopharyngé, des échantillons supplémentaires nasopharyngés et salivaires des patients ont été prélevés.
L’analyse a démontré la présence d’un plus grand nombre de copies d’ARN du SRAS-CoV-2 dans les échantillons de salive que dans l’échantillon sur écouvillon nasopharyngé.
En outre, un pourcentage plus élevé d’échantillons de salive sont restés positifs au cours du temps en comparaison avec les échantillons sur écouvillon nasopharyngé. Ces résultats suggèrent que les échantillons de salive ont une sensibilité au moins similaire à celle des échantillons sur écouvillon nasopharyngé dans la détection du SRAS-CoV-2. L’analyse des variations de la concentration d’ARN au cours de l’évolution clinique a mis en évidence des fluctuations moins importantes dans la salive que dans les prélèvements nasopharyngés.
Dans trois cas, un échantillon d’écouvillon nasopharyngé négatif a été suivi d’un écouvillon positif lors de la collecte suivante d’un échantillon. Ce phénomène ne s’est produit qu’une seule fois avec les échantillons de salive.
L’étude s’est aussi intéressée à des personnes asymptomatiques. 495 agents de santé asymptomatiques ont fourni du matériel pour tester à la fois des échantillons de salive et de nasopharynx. Sur 13 agents de santé positifs lors de l’examen salivaire, 9 avaient collecté des échantillons sur écouvillon nasopharyngé appariés le même jour, et 7 de ces échantillons se sont révélés négatifs. Le diagnostic des 13 agents de santé a été confirmé par la suite par des tests diagnostiques d’échantillons nasopharyngés supplémentaires.
Commentaire : Les moyens de diagnostic évoluent et il est important de souligner un apport prometteur d’un prélèvement salivaire plus aisé à pratiquer et mieux accepté des patients que les frottis nasopharyngés actuels.
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