Dans cet éditorial, le problème d’envergure mondiale, relatif à la disponibilité et au prix des médicaments en oncologie était souligné. L’un des deux exemples retenus pour illustrer la question des prix élevés, à savoir aflibercept (Zaltrap) aux Etats-Unis, n’est cependant pas pertinent pour la Suisse. Malgré le caractère innovant de la molécule que représente aflibercept, Sanofi Suisse a volontairement choisi de proposer un prix plus bas par rapport à tous les autres produits de référence, de sorte à favoriser un accès rapide et à moindre coût de la molécule aux patients suisses. Aflibercept est à ce jour la molécule la plus avantageuse en comparaison avec tous les autres traitements biologiques actuellement enregistrés en Suisse (tableau).
Le propos de l’éditorial n’était pas d’illustrer un problème spécifique à la Suisse. Le problème des prix est mondial et dépasse l’oncologie. Les mécanismes de mise sur le marché et de contrôle des prix qui existent en Suisse, et en Europe, sont différents, et tous mes collègues oncologues le savent. Le lecteur aura certainement noté que l’importance d’un retour sur l’investissement est soulignée. Comme indiqué dans le texte de l’éditorial, l’ESO (European School of Oncology) aura une réunion sur l’accès à l’innovation en automne, nous en parlerons en 2014.