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Cet ouvrage, fruit d’un travail collectif mené pendant plus de trois ans, étudie l’effectivité de la médiation pénale dans plusieurs pays européens (Suisse, France, Belgique, Italie, Espagne, Portugal), ainsi qu’au Québec et au Brésil.
L’étude s’articule autour de quatre axes : une analyse historique de la naissance et de la persistance de la médiation pénale, son positionnement procédural, la mesure quantifiée de ses usages et le respect de sa nature ou de sa « forme ». Malgré un support rhétorique massif, la médiation pénale n’est pas – ou n’est plus – effective. Elle a décliné, stagné ou disparu, à moins d’être trop récente pour permettre une évaluation claire. Ces constats s’inscrivent dans un contexte marqué par la persistance de rationalités résistantes à la médiation pénale, par l’inachèvement de son institutionnalisation, par son absorption dans la justice restaurative et par le manque de soutien professionnel à son effectivité. Le paradoxe que produit le tiraillement entre un dispositif pénal alternatif prometteur (réglementé, structuré et désiré) et une option disponible mais désinvestie sert probablement l’image de la justice (moderne, ouverte, critique, inclusive, humaniste).
Mais sert-il la justice ?
Marie-Claude Barbeau-Le Duc est titulaire d’une maîtrise en criminologie de l’École de criminologie de l’Université de Montréal et enseignante des techniques auxiliaires de la justice au collège Ahuntsic à Montréal.
María José Bernuz Beneitez est chargée de cours en philosophie du droit et sociologie du droit à la faculté de droit de l’Université de Saragosse (Espagne).
Riccardo Cappi est criminologue, professeur de criminologie à l’Université de l’État de Bahia et à l’Université d’État de Feira de Santana.
Ana Míria dos Santos Carvalho Carinhanha est juriste et artiste. Docteure en « sociologie et droit » de l’Université fédérale Fluminense (UFF, Brésil) et titulaire d’un master en criminologie à l’Université catholique de Louvain (Belgique).
Josefina Castro est titulaire d’une maîtrise en criminologie de la faculté de droit de l’Université de Porto (FDUP) et assistante invitée à la faculté de droit de l’Université Lusíada (Porto), où elle enseigne dans le programme de licence en criminologie.
Marie Desaules est doctorante à la faculté de droit de l’Université de Neuchâtel (Suisse), où elle travaille en qualité de collaboratrice scientifique.
Andrés García Inda est professeur de philosophie du droit et de sociologie du droit à l’Université de Saragosse (Espagne).
Virginie Gautron est maîtresse de conférences en droit pénal et sciences criminelles à Nantes Université (France, Laboratoire droit et changement social, UMR CNRS 6297) et habilitée à diriger des recherches en sociologie (EHESS, 2023).
Mylène Jaccoud est professeure titulaire à l’École de criminologie et chercheure associée au centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal.
Dan Kaminski est professeur ordinaire à l’École de criminologie de l’UCLouvain (Belgique).
André Kuhn est professeur de criminologie et de droit pénal à l’Université de Neuchâtel (Suisse).Anne Lemonne est docteure en criminologie, cheffe de travaux à la DO criminologie de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (Belgique) et maîtresse de conférences à l’École des sciences criminologiques de l’Université libre de Bruxelles.
Sóstenes Jesus dos Santos Macêdo est doctorant en droit à l’Université fédérale de Bahia (Brésil) et avocat.
Claudia Mantovan est docteure en sociologie. Elle est chargée d’enseignement en sociologie des services sociaux et de la marginalité et en déviance et conflits urbains au département de philosophie, sociologie, pédagogie et psychologie appliquée (Fisppa) de l’Université de Padoue.
Federico Reggio est docteur en philosophie du droit, méthodes et traditions juridiques. Il est professeur associé à l’Université de Padoue, où il est professeur de philosophie du droit et d’éthique publique.
Margarida Santos est titulaire d’un doctorat en criminologie et exerce en tant que professeure à l’Université de Porto (FDUP) et à l’Université Lusíada – Porto (UL).
Chiara Scivoletto est docteure en criminologie et professeure titulaire de sociologie juridique, déviance et changement social à l’Université de Parme.
Juliana Tonche est docteure en sociologie à l’Université de São Paulo (Brésil).
Francesca Vianello est professeure associée confirmée de sociologie du droit, de la déviance et du changement social au département de philosophie, sociologie, pédagogie et psychologie appliquée (Fisppa) de l’Université de Padoue.
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