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ISO 690 | Berney, S., L’acné : un facteur de risque de suicide, Rev Med Suisse, 2010/273 (Vol.6), p. 2325–2325. DOI: 10.53738/REVMED.2010.6.273.2325 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2010/revue-medicale-suisse-273/l-acne-un-facteur-de-risque-de-suicide |
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MLA | Berney, S. L’acné : un facteur de risque de suicide, Rev Med Suisse, Vol. 6, no. 273, 2010, pp. 2325–2325. |
APA | Berney, S. (2010), L’acné : un facteur de risque de suicide, Rev Med Suisse, 6, no. 273, 2325–2325. https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.273.2325 |
NLM | Berney, S.L’acné : un facteur de risque de suicide. Rev Med Suisse. 2010; 6 (273): 2325–2325. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.273.2325 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
Souffrir d’acné sévère augmenterait le risque de suicide, selon une étude suédoise parue dans le BMJ.1 Par l’analyse rétrospective d’environ 6000 patients, les auteurs ont cherché à préciser les liens entre l’acné sévère, son traitement et les comportements suicidaires. Ces liens sont complexes.
Utilisé depuis 1980 dans le traitement de l’acné, l’isotrétinoïne (Roaccutane, Accutane) a entraîné la polémique concernant ses effets sur l’humeur. Décrit dans certains cas comme étant à l’origine de symptômes dépressifs et de comportements suicidaires, il entraînerait à l’inverse une amélioration de l’humeur et de l’angoisse suite à la disparition des stigmates découlant d’une acné persistante.
Par ailleurs, l’isotrétinoïne a montré des effets sur le comportement des souris et on sait que cette molécule modifie le métabolisme cérébral chez l’être humain.
En comparant des registres de patients sous traitement d’isotrétinoïne à des registres de décès et d’hospitalisations pour tentative de suicide, les auteurs ont mesuré le risque de tentative de suicide avant, pendant et après traitement. Leur hypothèse de travail était que les personnes atteintes d’acné sévère sont à risque de suicide plus élevé indépendamment du traitement.
Selon leurs résultats, ce risque commençait à augmenter trois ans avant le début du traitement, bien que ces données se soient avérées non statistiquement significatives. Cette croissance continuait pendant et immédiatement après le traitement, avec un pic à six mois post-traitement, avant d’être à nouveau comparable aux données de la population générale au bout de trois ans.
Pour les auteurs, il n’est pas impossible que, lors de tentatives de suicide, l’isorétinoïne agisse comme déclencheur chez les patients vulnérables. D’un autre côté, les données post-traitement, comparables à la population générale, parlent plutôt pour un effet bénéfique de la molécule. De plus, l’incidence de suicide sous traitement était faible avec une tentative pour 2300 patients traités.
En résumé, il apparaît que l’acné est une maladie à risque pour des comportements suicidaires, particulièrement si elle demeure non traitée. Un risque additionnel pourrait exister pendant et jusqu’à un an après un traitement par isotrétinoïne. Au niveau populationnel, cette molécule diminue le risque suicidaire, bien qu’elle puisse déclencher des comportements à risque à titre individuel.
L’objectif des futures études sera donc de déterminer comment identifier les personnes vulnérables.
A retenir pour la pratique que l’isotrétinoïne n’est pas contre-indiquée chez des patients ayant des antécédents suicidaires. De plus, l’humeur des patients souffrant d’acné sévère ou recevant un traitement à cet effet devrait être surveillée de près pendant et au moins un an après l’arrêt du traitement, au vu du risque suicidaire persistant.
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