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ISO 690 | Aubert, L., Révision de TarMed : le Conseil fédéral interviendra, Rev Med Suisse, 2011/313 (Vol.7), p. 2054a–2054a. DOI: 10.53738/REVMED.2011.7.313.2054a URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-313/revision-de-tarmed-le-conseil-federal-interviendra |
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MLA | Aubert, L. Révision de TarMed : le Conseil fédéral interviendra, Rev Med Suisse, Vol. 7, no. 313, 2011, pp. 2054a–2054a. |
APA | Aubert, L. (2011), Révision de TarMed : le Conseil fédéral interviendra, Rev Med Suisse, 7, no. 313, 2054a–2054a. https://doi.org/10.53738/REVMED.2011.7.313.2054a |
NLM | Aubert, L.Révision de TarMed : le Conseil fédéral interviendra. Rev Med Suisse. 2011; 7 (313): 2054a–2054a. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2011.7.313.2054a |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
«Nous ne sommes pas parvenus à trouver un terrain d’entente.» Tel est le message délivré par les assureurs, les médecins et les hôpitaux dans une lettre envoyée au Conseil fédéral à la fin du mois de septembre. Au printemps, le gouvernement avait fixé cette date aux partenaires pour qu’ils lui soumettent un concept de révision de TarMed, le tarif des prestations médicales ambulatoires.
«Nous avons demandé l’arbitrage du Conseil fédéral pour rapprocher les positions sur la manière d’évaluer les coûts», explique Jacques de Haller, président de la Fédération des médecins suisses (FMH). Porte-parole du Département fédéral de l’intérieur (DFI), Jean-Marc Crevoisier confirme : «Nous allons nous mettre autour d’une table. Nous pourrons nous appuyer sur l’initiative votée par le National (ndlr : et qui doit encore passer devant les Etats) qui donne des compétences plus précises au Conseil fédéral.» Mais une solution ne devrait pas être attendue avant le début de l’année prochaine. (…)
Tous les partenaires s’entendent sur le principe de la neutralité des coûts qui doit présider à la révision du TarMed. Mais cette unanimité repose sur des interprétations divergentes. «Afin de maintenir la neutralité des coûts, nous proposons de revoir la valeur du point tarifaire, indique Jacques de Haller. C’est la position que défendent aussi les hôpitaux et les assureurs accident.»
«La révision ne doit pas aboutir à une augmentation», rétorque Anne Durrer. Les gains de productivité qui résultent du progrès technique mais aussi de certaines formes d’organisation comme les cabinets de groupe doivent être pris en compte. D’un autre côté, «nous sommes favorables à la médecine de proximité. Cette dernière ne doit pas faire les frais d’une révision, ajoute-t-on chez santésuisse. Nous souhaitons au contraire qu’elle soit revalorisée.»
L’un des objectifs de la révision du TarMed est, en effet, de revaloriser la rémunération des médecins de famille au détriment de certains spécialistes. Jacques de Haller balaie l’idée d’un simple transfert des seconds aux premiers : «La revalorisation de la médecine de premier recours n’ira pas sans renchérissement, car le potentiel d’économies chez les spécialistes pour les prestations relevant de TarMed est limité.» Pour le président des médecins, il s’agit d’une question politique qui doit être tranchée à ce niveau.
La FMH craint surtout de rouvrir la boîte de Pandore : l’adoption de TarMed avait conduit à de très vives tensions au sein de l’association qui avait dû procéder à de très délicats arbitrages entre les spécialités. (…)
Tribune de Genève du 13 octobre 2011
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