Sommaire du numéro
ISO 690 Tschopp, J., Hug, M., Anchisi, S., Travailler ensemble pour mieux soigner, Rev Med Suisse, 2013/406 (Vol.9), p. 2075–2076. DOI: 10.53738/REVMED.2013.9.406.2075 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2013/revue-medicale-suisse-406/travailler-ensemble-pour-mieux-soigner
MLA Tschopp, J., et al. Travailler ensemble pour mieux soigner, Rev Med Suisse, Vol. 9, no. 406, 2013, pp. 2075–2076.
APA Tschopp, J., Hug, M., Anchisi, S. (2013), Travailler ensemble pour mieux soigner, Rev Med Suisse, 9, no. 406, 2075–2076. https://doi.org/10.53738/REVMED.2013.9.406.2075
NLM Tschopp, J., et al.Travailler ensemble pour mieux soigner. Rev Med Suisse. 2013; 9 (406): 2075–2076.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2013.9.406.2075
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Éditorial
13 novembre 2013

Travailler ensemble pour mieux soigner

DOI: 10.53738/REVMED.2013.9.406.2075

Tout récemment, plusieurs collègues ont mis en évidence la nécessité de développer de nouvelles stratégies médicales pour faire face à l’épidémie de maladies chroniques1 dues au vieillissement de notre population et aux progrès médico-techniques actuels.

La tâche est immense. La médecine s’y est attelée depuis de nombreuses années. De nombreux travaux scientifiques ont démontré combien l’éducation thérapeutique non seulement réduit les coûts de la santé, mais contribue à améliorer la qualité de vie du patient. Les diabétologues y ont joué un rôle de pionniers. La même approche s’est révélée vraie dans d’autres disciplines comme la pneumologie, la cardiologie, la néphrologie, etc. La médecine a compris qu’elle ne peut progresser en s’appuyant seulement sur une approche biomédicale, indispensable bien sûr, mais insuffisante. Avoir un diabète, souffrir de crises d’asthme, avoir fait un infarctus ou un accident vasculaire cérébral demande au patient de développer des compétences individuelles et sociétales lui permettant de poursuivre son projet de vie. Là sont la majorité des malades, là sont leurs besoins. L’épisode aigu n’est qu’une infime période de leur évolution.

L’hôpital, malgré l’arsenal technologique à sa disposition, est mal outillé pour répondre aux besoins de ces malades et de leur entourage. Les professionnels doivent apprendre à travailler en équipes intra et extrahospitalières, ce qui ne s’improvise pas mais se construit lentement. Le milieu hospitalier est aussi le miroir de notre société qui privilégie la compétitivité, la réussite individuelle et le fractionnement des compétences avec, comme corollaire, une diminution de la qualité et de l’efficience des soins. Une étude récente a analysé les relations entre médecins et infirmières et montré que les perceptions et les attentes des médecins et des infirmières ne sont pas communes et partagées.2 Un manager d’entreprise industrielle dirait immédiatement que l’entreprise «hôpital» manque de vision commune, un «scientifique» que cette affirmation doit être basée sur des preuves (evidence based) confondant la nécessaire démarche comparative entre deux médicaments ou deux processus diagnostiques avec le fonctionnement harmonieux de n’importe quelle entreprise.

La question est donc culturelle et notre manager a raison. Comme relevé dans un numéro spécial de Prescrire,3 l’époque des inerties solitaires et des certitudes arrogantes est révolue. La nécessité de maintenir le plus possible les patients à domicile et de rentabiliser les plateaux techniques engage les différents acteurs à travailler de façon coordonnée. Il nous faut des capacités diversifiées et complémentaires comme l’éducation thérapeutique. Hélas, construire des filières de soins plus efficaces, favoriser l’autonomie du patient par l’éducation thérapeutique rencontre moins d’échos médiatique et politique que la promotion d’un nouveau gadget technique d’imagerie ou de science fondamentale.

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L’hôpital ne peut s’enfermer dans une tour d’ivoire. Il faut croiser les compétences à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital comme le montre ce travail publié entre cardiologues et pharmaciens dans le présent numéro.4 Ces évolutions nécessitent des incitations des pouvoirs publics. Les professionnels de la santé doivent prendre l’initiative pour construire l’avenir. Ils ne le peuvent sans un engagement soutenu du monde politique.

Auteurs

Jean-Marie Tschopp

Centre valaisan de pneumologie 3962 Montana
elisabeth.voland@admin.vs.ch

Marie-Christine Hug

Département de médecine interne et gériatrie Hôpital du Valais, Centre hospitalier du Valais romand
Sion

Sandro Anchisi

Service d’oncologie, Centre hospitalier du Valais Romand
1951 Sion
sandro.anchisi@hopitalvs.ch

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