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ISO 690 Casselyn, M., Cocaïne récréative : des conséquences cardiaques sous-estimées, Rev Med Suisse, 2014/430 (Vol.10), p. 1093–1093. DOI: 10.53738/REVMED.2014.10.430.1093 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2014/revue-medicale-suisse-430/cocaine-recreative-des-consequences-cardiaques-sous-estimees
MLA Casselyn, M. Cocaïne récréative : des conséquences cardiaques sous-estimées, Rev Med Suisse, Vol. 10, no. 430, 2014, pp. 1093–1093.
APA Casselyn, M. (2014), Cocaïne récréative : des conséquences cardiaques sous-estimées, Rev Med Suisse, 10, no. 430, 1093–1093. https://doi.org/10.53738/REVMED.2014.10.430.1093
NLM Casselyn, M.Cocaïne récréative : des conséquences cardiaques sous-estimées. Rev Med Suisse. 2014; 10 (430): 1093–1093.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2014.10.430.1093
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cardiologie
14 mai 2014

Cocaïne récréative : des conséquences cardiaques sous-estimées

DOI: 10.53738/REVMED.2014.10.430.1093

Infarctus du myocarde, ischémie : les troubles cardiaques sont bien documentés chez les cocaïnomanes. Qu’en est-il pour les consommateurs occasionnels ?

Pour la première fois, une étude s’est intéressée aux risques à long terme de ce type de consommations souvent considérées comme peu nuisibles à la santé. Pour les auteurs, les résultats sont alarmants. Les consommateurs occasionnels de cocaïne présentent en effet une augmentation de la rigidité aortique, de la pression artérielle et de la masse ventriculaire gauche directement associée à la durée et à la fréquence de consommation. Or, tous ces paramètres représentent des facteurs de risque cardio-vasculaire bien établis. Ces observations proviennent de mesures de résonance magnétique, effectuées sur vingt consommateurs réguliers de cocaïne (une à deux fois par semaine) depuis plus de dix ans pour la grande majorité d’entre eux, et vingt sujets contrôle. Les deux groupes étaient principalement constitués d’hommes âgés respectivement de 37 et 33 ans en moyenne, avec des professions qualifiées et appartenant à une classe sociale aisée.

Cette étude, malgré un échantillon limité de participants, lié notamment à la difficulté du recrutement, met donc en évidence les effets négligés de la consommation récréative de drogues dures à long terme.

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