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ISO 690 Davaris, S., Epidémie de grippe : aux HUG, tout le monde doit porter un masque, Rev Med Suisse, 2015/460 (Vol.11), p. 379–379. DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.460.0379 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-460/epidemie-de-grippe-aux-hug-tout-le-monde-doit-porter-un-masque
MLA Davaris, S. Epidémie de grippe : aux HUG, tout le monde doit porter un masque, Rev Med Suisse, Vol. 11, no. 460, 2015, pp. 379–379.
APA Davaris, S. (2015), Epidémie de grippe : aux HUG, tout le monde doit porter un masque, Rev Med Suisse, 11, no. 460, 379–379. https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.460.0379
NLM Davaris, S.Epidémie de grippe : aux HUG, tout le monde doit porter un masque. Rev Med Suisse. 2015; 11 (460): 379–379.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.460.0379
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revue de presse
4 février 2015

Epidémie de grippe : aux HUG, tout le monde doit porter un masque

DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.460.0379

Tout le monde masqué ! Depuis la semaine dernière, les visiteurs, les soignants, mais aussi les patients des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent porter un masque dans les zones de soins. Une mesure de protection temporaire pour répondre à une situation exceptionnelle.

Exceptionnelle, la situation l’est à plusieurs égards. D’abord parce que l’épidémie de grippe a pris un envol fulgurant et se trouve toujours en phase ascendante. «En trois semaines, nous avons déjà diagnostiqué 164 cas dans l’hôpital, soit plus de la moitié des 309 cas recensés durant tout l’hiver dernier», indique le professeur Arnaud Perrier, chef du Service de médecine interne générale. «L’épidémie se développe très vite. La Suisse compte aujourd’hui davantage de cas que lors du pic épidémique de l’an dernier», renchérit le professeur Didier Pittet, chef du Service de prévention et de contrôle de l’infection. (…)

Ce tableau déjà rare se complique par la circulation d’autres virus respiratoires, dont certains ressemblent à la grippe comme deux gouttes d’eau. «Le RSV par exemple, ou virus respiratoire syncytial, note Didier Pittet. Très contagieux, il touche surtout les enfants et les jeunes adultes Il se manifeste par de la toux, le nez qui coule, de la fièvre et une respiration sifflante. On voit aussi beaucoup de norovirus, à l’origine de gastroentérites.» Comme les HUG suivent de très près l’évolution de la grippe, ils sont aussi amenés à diagnostiquer les maladies qui lui ressemblent.

«Nous en avons vu autant en trois semaines que l’hiver dernier et l’année précédente», poursuit le médecin.

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Exceptionnelle, la situation l’est enfin pour une troisième raison : le nombre élevé de soignants malades. Un absentéisme inhabituel que décrit Arnaud Perrier : «Nous avons été obligés de prendre une décision. Les soignants tombaient comme des mouches !»

Face à cette conjonction de facteurs, les HUG ont finalement décidé de rendre le port du masque obligatoire. D’abord en médecine interne, puis dans toutes les zones de soins du bâtiment central. La mesure concerne tout le monde : les visiteurs, les patients (ceux qui se lèvent de leur lit ou reçoivent de la visite) et les soignants, qu’ils soient vaccinés ou non. (…)

Auteurs

Sophie Davaris

Tribune de Genève du 22 mars 2020

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