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ISO 690 | Pan, R., C., M., Syndrome de Jérusalem, Rev Med Suisse, 2008/164 (Vol.4), p. 1631b–1631b. DOI: 10.53738/REVMED.2008.4.164.1631b URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2008/revue-medicale-suisse-164/syndrome-de-jerusalem |
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MLA | Pan, R., C., M. Syndrome de Jérusalem, Rev Med Suisse, Vol. 4, no. 164, 2008, pp. 1631b–1631b. |
APA | Pan, R., C., M. (2008), Syndrome de Jérusalem, Rev Med Suisse, 4, no. 164, 1631b–1631b. https://doi.org/10.53738/REVMED.2008.4.164.1631b |
NLM | Pan, R., C., M.Syndrome de Jérusalem. Rev Med Suisse. 2008; 4 (164): 1631b–1631b. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2008.4.164.1631b |
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Décrit par le psychiatre Yaïr Bar-El,1 il concerne l’observation entre 1980 et 1993 de touristes ou de pèlerins visitant Jérusalem. Parmi eux, 1200 n’ont eu besoin que d’une consultation psychiatrique, 470 ont dû être hospitalisés. Deux tiers étaient de confession juive, un tiers était chrétien. Le syndrome survient surtout en période de fêtes religieuses. Il y a deux types de patients : ceux qui ont une affection psychiatrique connue ou des troubles de la personnalité et ceux (environ 10%) qui n’ont pas d’antécédent psychiatrique. Parmi ces derniers, les premiers symptômes surviennent le lendemain de l’arrivée dans la ville sainte et se manifestent par une anxiété soudaine, un besoin de s’isoler, des rites de purification, le revêtement de tuniques blanches ou d’habits leur permettant de s’identifier à des héros bibliques. Ils éprouvent le besoin de chanter des psaumes, parfois de crier, ce qui alerte le personnel de l’hôtel ou leurs proches. Certains prononcent des sermons confus dans des lieux saints. Ils ne se laissent pas détourner de leur «mission». Ils retrouvent un comportement normal après cinq à sept jours, se souvenant alors de ce qui s’est passé, un peu honteux de leur comportement. La plupart sont des protestants très religieux, choqués par la confrontation entre la Jérusalem réelle et celle de leurs fantasmes.
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