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ISO 690 | Zuercher, C., Primes : les subsides ne suffisent plus pour les plus pauvres, Rev Med Suisse, 2018/629 (Vol.14), p. 2186–2186. DOI: 10.53738/REVMED.2018.14.629.2186_2 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2018/revue-medicale-suisse-629/primes-les-subsides-ne-suffisent-plus-pour-les-plus-pauvres |
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MLA | Zuercher, C. Primes : les subsides ne suffisent plus pour les plus pauvres, Rev Med Suisse, Vol. 14, no. 629, 2018, pp. 2186–2186. |
APA | Zuercher, C. (2018), Primes : les subsides ne suffisent plus pour les plus pauvres, Rev Med Suisse, 14, no. 629, 2186–2186. https://doi.org/10.53738/REVMED.2018.14.629.2186_2 |
NLM | Zuercher, C.Primes : les subsides ne suffisent plus pour les plus pauvres. Rev Med Suisse. 2018; 14 (629): 2186–2186. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2018.14.629.2186_2 |
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Caritas tire la sonnette d’alarme. L’organisation a exigé ce lundi que les primes d’assurance maladie ne coûtent pas plus d’un mois de salaire. Selon elle, la situation actuelle menace plus de 600 000 personnes vivant juste au-dessus du seuil de pauvreté. Car si leur facture ne cesse d’augmenter, les montants des subsides qui leur sont accordés baissent dans de nombreux cantons.
D’après l’Office fédéral de la statistique, les ménages consacrent 6,2 % de leur revenu brut aux primes. Mais cette moyenne cache des disparités. Selon Caritas, la proportion est de 12,3 % pour les 20 % de familles les plus pauvres, contre 3,5 % pour les plus riches. Et depuis vingt ans, l’addition a doublé alors que les salaires réels n’ont augmenté que de 14 %. « Nos consultations sociales montrent que les primes d’assurance maladie poussent de plus en plus de personnes vers le seuil de pauvreté », résume Bettina Fredrich, responsable du Service spécialisé politique sociale.
Dans notre système de prime par tête, les subventions doivent garantir le volet social. Mais pour Caritas, les moyens ne sont pas suffisants. Dans la majorité des cantons, les montants alloués ne sont plus adaptés à l’évolution des primes et certains les ont même réduits. Les cantons et la Confédération cofinancent en effet ces soutiens. Si l’enveloppe de Berne doit suivre la hausse des primes, les cantons sont libres de fixer la leur. Caritas, qui les a interrogés sur leurs pratiques, note de fortes variations sur les sommes et sur le seuil à partir duquel cette aide est accordée. (…)
Autre problème, le pot commun destiné à réduire les primes sert aussi à financer l’assurance maladie des bénéficiaires de l’aide sociale ou de prestations complémentaires – une tâche que les cantons devraient assumer seuls, selon Hugo Fasel. Et plus de la moitié d’entre eux y puisent pour rembourser aux assurances les actes de défaut de biens (des personnes poursuivies sans succès parce qu’elles n’ont pas payé leurs primes). (…)
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