Sommaire
00:00 introduction et objectifs de la présentation
00:38 rappel sur la cardiomyopathie hypertrophique (CMH)
01:34 impact clinique et complications associées
02:29 mécanisme de l’obstruction intra-ventriculaire et rôle de la valve mitrale
03:04 implications pronostiques et prise en charge classique
03:31 nouvelle classe thérapeutique : inhibiteurs sélectifs de la myosine
03:59 mécanisme d’action de l’aficamten et avantages pharmacologiques
04:25 méthodologie de l’étude clinique de phase 3
05:19 critères d’inclusion et protocoles thérapeutiques
06:17 résultats principaux : amélioration de la capacité fonctionnelle et réduction de l’obstruction
07:21 effets secondaires et profil de tolérance
08:22 impact sur la fraction d’éjection et suivi des patients
08:48 limites de l’étude et perspectives à long terme
10:36 conclusion et implications cliniques
Résumé
Cette présentation du Dr Pablo Gressot explore la colite induite par l’immunothérapie, une complication gastro-intestinale fréquente avec les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire tels que les anti-CTLA-4 (ipilimumab) et les anti-PD-1/PD-L1 (nivolumab, pembrolizumab, atezolizumab). Ces agents modulent l’activation des lymphocytes T, entraînant une inflammation colique médiée par l’interféron-gamma et une dysbiose intestinale.
La classification clinique repose sur une échelle de sévérité (grade 1 à 4), avec une symptomatologie variant d’une diarrhée modérée à un mégacôlon toxique ou une perforation nécessitant une prise en charge chirurgicale. Le diagnostic repose sur l’exclusion des causes infectieuses (Clostridium difficile, CMV), l’endoscopie avec biopsies et les biomarqueurs inflammatoires (calprotectine fécale, CRP).
La prise en charge est graduée : traitement symptomatique et surveillance pour les formes légères, corticothérapie systémique pour les grades 2 et plus, et recours aux biothérapies (infliximab, vedolizumab) en cas de corticorésistance. L’endoscopie et l’histologie sont essentielles pour adapter la durée du traitement immunosuppresseur et prévenir les rechutes.
Enfin, la colite immunomédiée semble associée à une meilleure réponse antitumorale, et des études explorent le rôle du microbiote et la transplantation fécale dans la modulation de la toxicité. Une prise en charge multidisciplinaire est essentielle pour équilibrer l’efficacité oncologique et la gestion des effets secondaires.