Les psychédéliques modulent la neuroplasticité et la connectivité cérébrale via les récepteurs 5-HT2A. Leur efficacité a été démontrée dans la dépression et l’anxiété, où ils sont particulièrement intéressants du fait de leur action rapide et durable. Ils pourraient aussi être bénéfiques dans les addictions, le stress post-traumatique et le trouble obsessionnel compulsif. Cet article explore leur potentiel thérapeutique dans la maladie de Parkinson (MP), aussi bien sur le plan symptomatique dans la dépression, l’anxiété et les troubles du contrôle des impulsions que sur le plan neuroprotecteur. En effet, les psychédéliques stimulent la synaptogenèse, augmentent le facteur neurotrophique issu du cerveau et exercent des effets anti-inflammatoires. Des études cliniques sont nécessaires pour établir leur sécurité et confirmer leur efficacité dans la MP.