La prévalence de l’insuffisance tricuspide (IT) augmente avec l’âge et le sexe féminin. La dysfonction ventriculaire, l’insuffisance rénale et la congestion hépatique contribuent à sa morbimortalité. L’étiologie la plus fréquente est secondaire à une dilatation atriale ou ventriculaire droites. Le TRI-SCORE, score de risque pour évaluer la mortalité intrahospitalière d’une chirurgie isolée de l’IT, devrait être utilisé lors de heart team. La chirurgie de réparation valvulaire améliore la survie lorsque le TRI-SCORE est bas ou intermédiaire. Les réparations percutanées tout comme le remplacement valvulaire percutané ont montré une réduction de l’IT et une amélioration de la qualité de vie, mais sans différence sur la mortalité ou les hospitalisations pour insuffisance cardiaque. Il vaut mieux intervenir avant que la maladie ne soit trop avancée.

Cet article explore la relation entre l’insuffisance mitrale et l’insuffisance cardiaque, un duo dangereux aux conséquences graves. Il passe en revue les mécanismes physiopathologiques et les options thérapeutiques actuelles, allant du traitement médicamenteux aux approches percutanées, chirurgicales et plus avancées comme l’assistance ventriculaire ou la greffe cardiaque. Les résultats des études les plus récentes, qui ouvrent la voie à des stratégies permettant de briser ce cercle vicieux et d’améliorer le pronostic des patients, sont discutés.

En 2025, l’ablation par cathéter est devenue une option thérapeutique majeure pour la prise en charge de la fibrillation auriculaire, particulièrement chez les patients symptomatiques ou atteints d’insuffisance cardiaque. Elle permet de réduire significativement les récidives, d’améliorer la qualité de vie et de restaurer la fonction cardiaque dans les cas de cardiomyopathie médiée par l’arythmie. Parmi les avancées, l’électroporation (ablation par champ pulsé) se distingue par sa sécurité accrue et son efficacité, grâce à sa sélectivité cellulaire, limitant ainsi les complications. Bien que l’usage de l’ablation se généralise, une sélection rigoureuse reste essentielle, notamment pour les patients asymptomatiques, afin d’évaluer le rapport bénéfices-risques. Une approche personnalisée de cette pathologie complexe reste donc de mise.