Colloques

FLASH : Faudrait-il prescrire le zoledronate plus précocement à nos patientes ?

Sommaire

00:00 Introduction : présentation du zolédronate et contexte
01:05 Classification du risque de fracture et guidelines suisses
02:45 Efficacité du zolédronate : données historiques et mécanismes
04:20 Études sur le traitement chez les femmes ostéopéniques
06:00 Nouvelle étude NEJM : design, population et protocole
08:00 Résultats principaux : réduction des fractures vertébrales et fragilité
09:15 Effets secondaires et sécurité
10:00 Discussion clinique : implications pour la prévention primaire
11:30 Perspectives et impact sur les futures recommandations

Résumé

Le Pr Ferrari commente un article du New England Journal of Medicine explorant l’usage précoce du zolédronate (acide zolédronique), un bisphosphonate puissant, classiquement utilisé pour traiter l’ostéoporose chez les patientes à haut ou très haut risque de fracture. Les recommandations suisses actuelles, fondées sur le T-score et les antécédents fracturaires, guident le choix du traitement selon le niveau de risque. Le zolédronate est aujourd’hui souvent prescrit en seconde intention, en particulier après fracture de hanche, pour sa praticité et son efficacité démontrée.

Des travaux néo-zélandais antérieurs ont évalué l’intérêt du zolédronate chez des femmes ostéopéniques (T-score entre –1 et –2,5, sans fracture) avec seulement trois injections espacées de 18 mois sur 6 ans, montrant une réduction de 37 % du risque de fracture clinique et un bénéfice osseux prolongé jusqu’à 8 ans.

La récente étude du NEJM étend cette approche à la prévention primaire chez des femmes fraîchement ménopausées (50–60 ans), avec des densités osseuses proches de la normale. Trois groupes ont été comparés : placebo, une injection, ou deux injections espacées de 5 ans. Une seule injection réduit de 40 % le risque de fracture vertébrale et de 30 % celui de fracture de fragilité, sans bénéfice supplémentaire à la deuxième injection. Les effets secondaires sévères sont rares, mais 8 cas de fibrillation auriculaire ont été notés, sans ostéonécrose mandibulaire ni fracture atypique.

Le NNT (Number Needed to Treat) est estimé à 22 pour prévenir une fracture vertébrale. Le traitement, désormais générique et peu coûteux, pourrait devenir une alternative simple et durable à l’hormonothérapie ou au raloxifène chez les femmes à risque modéré, notamment grâce à une possible prise en charge par l’assurance

Ces résultats pourraient modifier les guidelines à venir, avec une extension du zolédronate en prévention primaire chez des patientes plus jeunes et moins à risque.

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