Les tensiomètres sans brassard (cuffless) émergent comme une solution prometteuse pour la mesure ambulatoire de la pression artérielle (PA). La plupart de ces dispositifs utilisent le principe de la photopléthysmographie et permettent une estimation confortable et non intrusive de la PA après calibration. En Suisse, comme ailleurs, leur usage présente un énorme potentiel pour l’amélioration du diagnostic et du suivi de l’hypertension, ainsi que pour la gestion personnelle de la santé. Cependant, ces dispositifs présentent encore certaines limites : l’exigence d’un étalonnage à partir d’une méthode standard, la précision de la mesure et l’absence actuelle de consensus international pour leur validation. Cet article fait le point sur le développement de ces dispositifs et donne quelques clés pour leur utilisation en Suisse.

L’activité physique (AP) constitue une mesure d’hygiène de vie clé dans la prise en charge de l’hypertension artérielle. Des preuves scientifiques robustes existent concernant le bénéfice de l’AP sur l’hypertension artérielle et le risque cardiovasculaire. Cependant, malgré des recommandations claires, les patients comorbides ont la plupart du temps du mal à les appliquer. Le découragement est fréquent chez ces patients et de nombreux obstacles sont à surmonter. Il est important d’individualiser la prise en charge par l’AP chez le patient hypertendu. En s’adaptant aux capacités de chacun, il est possible de consolider cet habitus, d’améliorer les chiffres tensionnels et d’abaisser le risque cardiovasculaire.

Les synucléinopathies sont fréquemment accompagnées de symptômes non moteurs tels que l’hypotension orthostatique. Cette dernière impacte directement la qualité de vie des patients et nécessite une prise en charge efficace par le médecin généraliste et le neurologue. Cette prise en charge est centrée sur la révision de la thérapie médicamenteuse, l’intensification des mesures d’hygiène de vie et, dans certains cas, l’ajout de médicaments prohypertenseurs. De nouvelles thérapies émergent et semblent prometteuses pour les patients ne répondant que faiblement au traitement conservateur.

Les études marquantes de l’année 2024 se focalisent sur la mesure de la pression artérielle, l’effet du café sur cette dernière, son suivi dans le post-partum, les cibles tensionnelles des patients à haut risque cardiovasculaire, en particulier ceux avec un diabète et, enfin, à la survenue tardive d’un hyperaldostéronisme primaire après un test de confirmation initial négatif.