Pendant 2 ans, l’attention des spécialistes de l’hypertension s’est focalisée sur les résultats de l’étude SPRINT, de ses sous-analyses et de ses implications possibles pour la prise en charge des patients hypertendus. Dans l’attente des nouvelles recommandations européennes prévues pour 2018, on peut considérer 2017 comme une année de transition. Néanmoins, plusieurs études importantes ont été publiées qui pourraient modifier notre approche de l’hypertension. Dans cet article, nous discuterons des bénéfices de manger des fruits et des légumes sur le risque de mortalité cardiovasculaire, du nouveau concept de la « quadpill », de l’impact de différents anti-inflammatoires non stéroïdiens sur la pression artérielle et les dernières données concernant la dénervation rénale.
L’athérosclérose est une pathologie qui se développe sans symptômes sur des dizaines d’années. Sous l’influence de facteurs de risque cardiovasculaire modifiables, tels que la tension artérielle, le taux de LDL-cholestérol, le tabagisme ou le style de vie, les manifestations cliniques de l’athérosclérose apparaissent plus ou moins précocement. Plus les facteurs de risque cardiovasculaire s’accumulent, plus le bénéfice cardiovasculaire est grand lors de la mise en place de mesures de prévention. Cet article résume les stratégies existantes pour contrôler les facteurs de risque cardiovasculaire en prévention primaire. Le médecin peut s’appuyer sur un réseau interprofessionnel ambulatoire de prévention cardiovasculaire. Agir sur l’ensemble des facteurs de risque en respectant l’autonomie et les priorités du patient apportera le plus grand bénéfice.
Le pourcentage de patients hypertendus traités qui atteignent les cibles de pression artérielle (< 140/90 mmHg) recommandées par la majorité des recommandations nationales et internationales reste bas, souvent bien inférieur à 50 %. Parmi les causes de ce contrôle insuffisant, l’inertie thérapeutique des prestataires de soins a été identifiée comme un déterminant important qui ne s’est pas amélioré au cours des 10‑20 dernières années. Le renforcement de l’autonomie du patient par l’encouragement à l’automesure de la pression artérielle à domicile, mais peut-être aussi l’autotitration des médicaments selon un schéma bien défini et soutenu par la télémédecine, pourraient représenter de nouvelles voies pour lutter contre l’inertie thérapeutique en impliquant plus les patients eux-mêmes.
Des recommandations émises par les sociétés savantes internationales concernant l’hypertension artérielle sont régulièrement publiées afin d’aider les médecins praticiens à offrir une prise en charge optimale de cette condition pour leurs patients et appliquer une médecine fondée sur les preuves les plus récentes. L’hypertension artérielle est une cause majeure de mortalité au niveau mondial et reste insuffisamment contrôlée. Les nouvelles recommandations américaines de 2017 recèlent des changements importants comparées aux précédentes. Les nouvelles définitions et cibles thérapeutiques américaines ne seront pas appliquées en Europe et en Suisse et ni même peut-être par les praticiens américains. Il faut pourtant les connaître pour suivre la littérature scientifique et éviter une certaine confusion dans la prise en charge de l’hypertension.
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