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| ISO 690 | Perdrix, J., Dessiner une montre et conduire un véhicule… Deux facultés liées ?, Rev Med Suisse, 2005/016 (Vol.1), p. 1117–1117. DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.16.1117 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-16/dessiner-une-montre-et-conduire-un-vehicule-deux-facultes-liees |
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| MLA | Perdrix, J. Dessiner une montre et conduire un véhicule… Deux facultés liées ?, Rev Med Suisse, Vol. 1, no. 016, 2005, pp. 1117–1117. |
| APA | Perdrix, J. (2005), Dessiner une montre et conduire un véhicule… Deux facultés liées ?, Rev Med Suisse, 1, no. 016, 1117–1117. https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.16.1117 |
| NLM | Perdrix, J.Dessiner une montre et conduire un véhicule… Deux facultés liées ?. Rev Med Suisse. 2005; 1 (016): 1117–1117. |
| DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.16.1117 |
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20 avril 2005
Dessiner une montre et conduire un véhicule… Deux facultés liées ?
DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.16.1117
L’évaluation de l’aptitude à la conduite automobile des personnes âgées est parfois difficile. Cette étude a inclus un collectif de 119 sujets âgés de > 60 ans (47% hommes d’âge médian 77 ans) référés pour évaluation de leur aptitude à la conduite automobile dans une unité gériatrique de Virginie. Elle a consisté en la réalisation du test de la montre (TM), évalué selon une méthode spécifique et originale. Les sujets étaient ensuite évalués dans un simulateur de conduite (30 minutes de conduite urbaine simulée) et leur conduite catégorisée en fonction de leurs erreurs en sûre, conditionnelle ou dangereuse. 24% de sujets ont obtenu moins de 4/7 points au TM et tous, sauf un, étaient considérés comme dangereux au simulateur. Le nombre moyen d’erreurs de conduite commises par les sujets obtenant >4/7 points était de 5 comparé à 16 pour ceux n’obtenant pas 4/7 points (p = 0,001). Une courbe ROC de sensibilité/spécificité pour prédire l’aptitude à la conduite révélait une bonne qualité du TM (aire sous la courbe 0,9) et, avec un seuil de 4/7 points, il était calculé une spécificité de 97,7% et une sensibilité de 64,2%. Les auteurs concluent à l’utilité du test de la montre dans le dépistage rapide au cabinet médical des situations pour lesquelles une inaptitude à la conduite est possible et qui devraient être référées.
Commentaire: la problématique de l’aptitude à la conduite reste extrêmement difficile à évaluer dans le cadre de la relation thérapeutique, vu ses implications émotionnelles et de qualité de vie majeures. Un outil d’emploi aisé et relativement rapide tel que celui proposé pourrait permettre d’aider à la sélection des sujets devant être référés à une unité d’évaluation officielle.
J. Perdrix