JE M'ABONNE DÈS AUJOURD'HUI
et j'accède à plus de contenu
ISO 690 | Vonnez, J., L’ocytocine, médiatrice majeure de la confiance, Rev Med Suisse, 2005/023 (Vol.1), p. 1588–1588. DOI: 10.53738/REVMED.2005.1.23.1588_1 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2005/revue-medicale-suisse-23/l-ocytocine-mediatrice-majeure-de-la-confiance |
---|---|
MLA | Vonnez, J. L’ocytocine, médiatrice majeure de la confiance, Rev Med Suisse, Vol. 1, no. 023, 2005, pp. 1588–1588. |
APA | Vonnez, J. (2005), L’ocytocine, médiatrice majeure de la confiance, Rev Med Suisse, 1, no. 023, 1588–1588. https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.23.1588_1 |
NLM | Vonnez, J.L’ocytocine, médiatrice majeure de la confiance. Rev Med Suisse. 2005; 1 (023): 1588–1588. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2005.1.23.1588_1 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
Des chercheurs zurichois viennent de signer une belle découverte. Grâce à une expérience élégante, Michael Kosfeld et ses collègues ont démontré que l’ocytocine joue chez l’homme un rôle majeur dans la capacité à faire confiance à autrui (Nature 2005; 435: 673-6). Les travaux zurichois, soumis à la revue Nature le 20 avril dernier, n’ont pas seulement les honneurs d’une publication rapide. Ils sont également commentés en termes élogieux par Antonio Damasio, spécialiste renommé de la neurobiologie des fonctions supérieures (p. 571-2). Le scientifique juge que l’étude suisse apporte une contribution «de valeur à notre compréhension du rôle des neuromodulateurs dans les comportements impliquant un choix».
Pourmettre en évidence l’influence de l’ocytocine, les chercheurs zurichois ont proposé à des volontaires – des étudiants des hautes écoles zurichoises – de participer à un jeu d’argent après prise d’ocytocine ou d’un placebo par voie nasale. Les sujets désignés pour tenir le rôle d’«investisseur» ont reçu une somme de départ et ont dû décider du montant qu’ils allaient confier à un autre participant anonyme, le «mandataire», capable de réaliser des gains substantiels sur la somme investie, censé partager la plus-value avec l’investisseur. Les résultats sont spectaculaires. Les sommes confiées aux mandataires sont très nettement supérieures dans le groupe des investisseurs sous ocytocine que dans le groupe placebo. Cette différence comportementale n’est pas due à une altération de l’appréciation du risque. Les auteurs le démontrent par une seconde expérience, dans laquelle l’investisseur sait que le rôle du mandataire est tenu par un ordinateur. Dans cette situation où la confiance ne joue aucun rôle, l’ocytocine n’influence plus les mises.
Pour Damasio, ce résultat laisse supposer que le cerveau produit naturellement de l’ocytocine au cours du processus permettant d’accorder sa confiance. A ceux qui s’inquièteraient de voir des hommes politiques «pulvériser généreusement de l’ocytocine sur les foules», il rappelle malicieusement que la propagande ou le marketing ne font peut-être rien d’autre que de stimuler la production endogène de ce même neuromédiateur.
Jean-Luc Vonnez
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.