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ISO 690 | Nau, J., Aux Etats-Unis, un adolescent sur dix a souffert de dépression en 2004, Rev Med Suisse, 2005/049 (Vol.2), p. 252–252. DOI: 10.53738/REVMED.2006.2.49.0252 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2006/revue-medicale-suisse-49/aux-etats-unis-un-adolescent-sur-dix-a-souffert-de-depression-en-2004 |
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MLA | Nau, J. Aux Etats-Unis, un adolescent sur dix a souffert de dépression en 2004, Rev Med Suisse, Vol. 2, no. 049, 2005, pp. 252–252. |
APA | Nau, J. (2005), Aux Etats-Unis, un adolescent sur dix a souffert de dépression en 2004, Rev Med Suisse, 2, no. 049, 252–252. https://doi.org/10.53738/REVMED.2006.2.49.0252 |
NLM | Nau, J.Aux Etats-Unis, un adolescent sur dix a souffert de dépression en 2004. Rev Med Suisse. 2005; 2 (049): 252–252. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2006.2.49.0252 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
Rapportée par l’agence de presse Reuters, l’information est d’importance, qui nous en dit long sur l’état de la société américaine: près d’un adolescent américain sur dix a connu un grave épisode dépressif au cours de l’année 2004 et moins de la moitié de ces jeunes ont été pris en charge. Telles sont les principales conclusions d’une étude gouvernementale publiée à Washington dans les derniers jours de 2005. D’après ce rapport de l’Administration des services d’abus de psychotropes et de santé mentale (SAMHSA) quelque 2,2 millions d’ado-lescents, soit 9% des adolescents américains ont connu un état dépressif en 2004.
Plus précisément 12% des jeunes âgés de 16-17 ans ont connu une dépression, une proportion qui est de 5% chez les 12-13 ans et de 9% chez les 14-15 ans. «Ces données doivent sonner le réveil des parents. La santé mentale est une part importante de la santé générale et du bien-être de leurs enfants» a déclaré à cette occasion Charles Curie, responsable de la SAMHSA.
«La vraie tragédie, comme le souligne ce rapport, est qu’il y a toujours autant de jeunes personnes qui ne reçoivent pas les soins appropriés et efficaces dont ils ont besoin et auxquels ils ont droit» estime le Pr David Fassler, spécialiste de psychiatrie à l’université de Vermont. La prise en charge de ces jeunes est devenue un sujet de controverse aux Etats-Unis après la publication début 2004 d’un rapport de la Food and Drug Administration américaine selon lequel la consommation d’antidépres-seurs était, chez les adolescents, associée à une augmentation du risque de suicide. Le rapport de la SAMHSA établit que les adolescents déprimés sont deux fois plus enclins que les autres à consommer des substances psychotropes. Près de 30% d’entre eux consomment régulièrement de l’alcool (contre 17% pour les non-déprimés), 23% fument des cigarettes (contre 11%) et 21% consomment de la drogue (contre 10%).
Constat voisin sur l’autre rive de l’Atlantique: un nombre record d’enfants britanniques ont dû être hospitalisés en 2004 à la suite de problèmes liés à l’alcool selon des chiffres communiqués par le parti libéral démocrate, actuellement dans l’opposition. Près de 5000 mineurs ont été ainsi admis pour ces problèmes dans les services d’urgence, soit une augmentation de 15% depuis 1997. Ajoutons aussi que le service de la santé britannique observe parallèlement une augmentation de 30% d’adultes – soit 35740 personnes en 1996-97 contre 46299 en 2004-05 – qui ont été admis dans les services hospitaliers pour des problèmes d’alcoolisme. En dépit de la croissance du phénomène de binge drinking (Revue Médicale Suisse du 21 décembre 2005), la Grande-Bretagne a modifié en novembre sa réglementation des débits de boisson permettant dorénavant aux pubs de rester ouverts après 23 h 00.
Jean-Yves Nau
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