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ISO 690 Perdrix, J., Kahrat, A., Fumeaux, T., Stratification du risque d’AVC chez les patients présentant un accident ischémique transitoire : score ABCD2, Rev Med Suisse, 2010/274 (Vol.6), p. 2380b–2381b. DOI: 10.53738/REVMED.2010.6.274.2380b URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2010/revue-medicale-suisse-274/stratification-du-risque-d-avc-chez-les-patients-presentant-un-accident-ischemique-transitoire-score-abcd2
MLA Perdrix, J., et al. Stratification du risque d’AVC chez les patients présentant un accident ischémique transitoire : score ABCD2, Rev Med Suisse, Vol. 6, no. 274, 2010, pp. 2380b–2381b.
APA Perdrix, J., Kahrat, A., Fumeaux, T. (2010), Stratification du risque d’AVC chez les patients présentant un accident ischémique transitoire : score ABCD2, Rev Med Suisse, 6, no. 274, 2380b–2381b. https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.274.2380b
NLM Perdrix, J., et al.Stratification du risque d’AVC chez les patients présentant un accident ischémique transitoire : score ABCD2. Rev Med Suisse. 2010; 6 (274): 2380b–2381b.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.274.2380b
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8 décembre 2010

Stratification du risque d’AVC chez les patients présentant un accident ischémique transitoire : score ABCD2

DOI: 10.53738/REVMED.2010.6.274.2380b

L’accident ischémique transitoire (AIT) est suivi chez 10 à 20 % des patients d’un AVC dans les trois mois, et représente donc une urgence relative de prise en charge. Quels patients faut-il investiguer rapidement et dans quels délais ? Le score ABCD2 (A = Age, B = Blood pressure hypertension, C = déficit Clinique D = Diabète, D = Durée) est bien validé pour prédire le risque immédiat et tardif d’AVC, mais son utilisation en clinique est-elle utile et sûre ? Dans cette étude prospective canadienne, le score ABCD2 a été appliqué à 982 patients admis pour un AIT récent, afin de catégoriser trois groupes de risque (bas : < 4 points, modéré : 4-5 points, ou élevé : > 5 points). Tous les patients ont bénéficié d’un bilan étiologique complet et d’un traitement antiagrégant standard initié aux urgences, mais le délai de consultation auprès d’un neurologue spécialisé, qui fixait la stratégie thérapeutique ultérieure, variait entre moins de sept jours et plus de quatorze jours, en fonction du risque estimé par le score. Les auteurs ont mesuré l’incidence d’AVC dans les trois mois suivant l’admission.

En résumé, le score ABCD2 stratifie correctement le risque, en le surestimant cependant. Une stratégie de prise en charge basée sur son utilisation ne s’accompagne pas d’une augmentation du risque d’AVC.

Commentaire : L’utilisation de scores cliniques tend à se généraliser, même si bien souvent elle n’est pas supportée par des données complètes. Cette première étude de prise en charge de l’AIT basée sur le score ABCD2 confirme son intérêt, et semble justifier son utilisation pratique. Quelques éléments méritent cependant des commentaires : seule une minorité des patients étaient hospitalisés dans les suites de leur AIT, avec des investigations ambulatoires et une consultation spécialisée cérébro-vasculaire réalisées avec un délai de plusieurs jours. Cette pratique est très différente de celle adoptée généralement dans notre pays, où les patients sont habituellement hospitalisés et investigués rapidement. Malgré ces délais, l’incidence d’AVC dans cette cohorte est restée très basse et le score ABCD2 a permis de bien stratifier ce risque, avec cependant une large surévaluation. Une stratégie de prise en charge basée sur la stratification du risque par le score ABCD2 semble donc être sûre. Cette étude ne répond cependant pas à une autre question : quels patients faut-il hospitaliser ?

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Auteurs

Jean Perdrix

Unisanté
jean.perdrix@unisante.ch

Aileen Kahrat

GHOL, Hôpital de Nyon

Thierry Fumeaux

Division des soins intensifs de médecine Hôpitaux universitaires
de
Genève 1211 Genève 14

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