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ISO 690 Perdrix, J., Patients atteints de démence profonde en EMS : trop de médicaments, trop longtemps ?, Rev Med Suisse, 2014/451 (Vol.10), p. 2229–2229. DOI: 10.53738/REVMED.2014.10.451.2229 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2014/revue-medicale-suisse-451/patients-atteints-de-demence-profonde-en-ems-trop-de-medicaments-trop-longtemps
MLA Perdrix, J. Patients atteints de démence profonde en EMS : trop de médicaments, trop longtemps ?, Rev Med Suisse, Vol. 10, no. 451, 2014, pp. 2229–2229.
APA Perdrix, J. (2014), Patients atteints de démence profonde en EMS : trop de médicaments, trop longtemps ?, Rev Med Suisse, 10, no. 451, 2229–2229. https://doi.org/10.53738/REVMED.2014.10.451.2229
NLM Perdrix, J.Patients atteints de démence profonde en EMS : trop de médicaments, trop longtemps ?. Rev Med Suisse. 2014; 10 (451): 2229–2229.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2014.10.451.2229
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19 novembre 2014

Patients atteints de démence profonde en EMS : trop de médicaments, trop longtemps ?

DOI: 10.53738/REVMED.2014.10.451.2229

Le but de la prise en charge des patients atteints de syndromes démentiels avancés est en principe de veiller à leur confort de vie. Or, ces patients sont fréquemment traités par différents médicaments dont l’utilité est clairement remise en cause à ce stade d’évolution. Cette étude, réalisée aux Etats-Unis, s’est basée sur un groupe de 78 580 personnes âgées de plus de 65 ans vivant en institution. La sélection d’un sous-groupe de personnes présentant un syndrome démentiel sévère (mini mental state (MMS) < 5), pris en charge dans des établissements de relativement grande taille (plus de cinq personnes éligibles) pour un long séjour (> 3 mois), a conduit à étudier un groupe de 5406 résidents. Sur la base d’études précédentes (groupes Delphi), les auteurs ont examiné l’utilisation de médicaments classés précédemment comme «jamais appropriés» en situation de démence profonde avec une orientation palliative. Ces médicaments étaient : les inhibiteurs de la cholinestérase, la mémantine, les anti-agrégants plaquettaires (sauf l’aspirine), les hypolipémiants, les hormones sexuelles, les anti-hormonaux, les inhibiteurs des leucotriènes, les chimiothérapies cytotoxiques et les immunomodulateurs. Les personnes étudiées (n = 5406) étaient pour moitié âgées de plus de 85 ans, majoritairement des femmes de race blanche, 13% vivaient dans des unités dédiées à la prise en charge des démences et 79% avaient des directives de non-réanimation. Dans les trois mois d’observation, 53,9% des personnes recevaient au moins un médicament considéré comme inapproprié, les plus prescrits étant les inhibiteurs de la cholinestérase (36,4%), la mémantine (25,2%) et les hypo-lipémiants (22,4%). Certains facteurs diminuaient la probabilité de recevoir l’un de ces traitements inappropriés, notamment des difficultés alimentaires (OR : 0,68 ; IC 95% : 0,59-0,78), une alimentation par sonde (OR : 0,58 ; IC 95% : 0,48-0,70) ou l’existence d’une directive de non-réanimation (OR : 0,65 ; IC 95% : 0,57-0,75). Les auteurs concluent que trop de personnes reçoivent des traitements inappropriés.

Commentaire : Cette étude est réalisée aux Etats-Unis, les résultats seraient-ils très différents chez nous ? Le choix de l’interruption d’un traitement, potentiellement utile dans un temps précédent de la prise en charge, est difficile et nous renvoie à notre idéal de bienfaisance en impliquant une subtile pesée d’intérêts, parfois difficile à comprendre au sein des équipes soignantes et des familles.

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Auteurs

Jean Perdrix

Unisanté
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