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ISO 690 Durieux-Paillard, S., La guerre tue, Rev Med Suisse, 2015/497 (Vol.11), p. 2304–2304. DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.497.2304_1 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2015/revue-medicale-suisse-497/la-guerre-tue
MLA Durieux-Paillard, S. La guerre tue, Rev Med Suisse, Vol. 11, no. 497, 2015, pp. 2304–2304.
APA Durieux-Paillard, S. (2015), La guerre tue, Rev Med Suisse, 11, no. 497, 2304–2304. https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.497.2304_1
NLM Durieux-Paillard, S.La guerre tue. Rev Med Suisse. 2015; 11 (497): 2304–2304.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2015.11.497.2304_1
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2 décembre 2015

La guerre tue

DOI: 10.53738/REVMED.2015.11.497.2304_1

A l’heure où la Commission européenne prévoit que 3 millions de réfugiés arriveront sur le sol européen d’ici 2017,1 plusieurs articles soulignent la précarité de l’état de santé des populations déplacées et l’importance d’une prise en charge adaptée. 1er constat : la guerre tue et les civils sont les plus touchés. C’est un truisme, mais fuir la mort est le principal motif d’émigration des zones de conflit. A partir de différentes sources, Guha-Sapir et coll.2 ont analysé la mortalité des victimes du conflit syrien (250 000 morts depuis mars 2011). 23 % des victimes sont des enfants, ils meurent sous les obus, les bombardements et les armes chimiques. Les femmes sont les secondes victimes préférentielles de ce type d’armes, alors que les hommes meurent sous les balles lors d’affrontements directs ou d’exécutions. 2e constat : les routes migratoires sont périlleuses. Les images des naufragés et des marcheurs harassés qui saturent nos écrans depuis quelques mois sont un pâle reflet de la réalité. Selon les estimations d’IOM (International organization for migrations) de janvier à octobre 2015, 772 979 personnes ont traversé la Méditerranée et 3423 en sont mortes.3 3e constat : les réfugiés qui arrivent en Europe ont besoin de soins. En témoignent des pédiatres 4 qui, sous des tentes dressées en face de la gare centrale de Munich, ont offert des premiers soins aux réfugiés arrivés par milliers en Allemagne à la fin de l’été. Déshydratation, hypothermie, tuberculose et autres maladies transmissibles, mais aussi séquelles de bombardement et de torture qui n’épargnaient pas les enfants. 4e constat : des mesures de santé publique sont nécessaires : structurer l’accueil sanitaire des réfugiés, organiser le dépistage des maladies infectieuses et des problèmes de santé mentale (PTSD) et les soigner de manière « équitable et solidaire ».5 Ces mesures auront un double impact : immédiat sur l’état de santé et à long terme sur l’intégration dans la société d’accueil. Or, les économistes prévoient que l'afflux de réfugiés aura un « impact faible mais positif » sur la croissance européenne :1 leur état de santé influencera sûrement cette croissance

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Auteurs

Sophie Durieux-Paillard

Unité santé asile et réfugiés, Service de médecine de premier recours, Hôpitaux universitaires de Genève
1211 Genève 14
sophie.durieux@hug.ch

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