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ISO 690 | Blondel, N., Etiologie de la syncope : ne pas oublier d’évoquer l’embolie pulmonaire, Rev Med Suisse, 2016/537 (Vol.12), p. 1884–1884. DOI: 10.53738/REVMED.2016.12.537.1884 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2016/revue-medicale-suisse-537/etiologie-de-la-syncope-ne-pas-oublier-d-evoquer-l-embolie-pulmonaire |
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MLA | Blondel, N. Etiologie de la syncope : ne pas oublier d’évoquer l’embolie pulmonaire, Rev Med Suisse, Vol. 12, no. 537, 2016, pp. 1884–1884. |
APA | Blondel, N. (2016), Etiologie de la syncope : ne pas oublier d’évoquer l’embolie pulmonaire, Rev Med Suisse, 12, no. 537, 1884–1884. https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.537.1884 |
NLM | Blondel, N.Etiologie de la syncope : ne pas oublier d’évoquer l’embolie pulmonaire. Rev Med Suisse. 2016; 12 (537): 1884–1884. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.537.1884 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
Cette étude transversale italienne a étudié le pourcentage d’embolies pulmonaires chez des patients hospitalisés pour investigations d’une syncope. 560 patients d’un âge moyen de 76 ans ont été inclus dans 11 hôpitaux. L’embolie pulmonaire était recherchée systématiquement chez tous les patients. Ceux ayant une probabilité clinique élevée au score de Wells ou un dosage des D-Dimères en dessus du cut-off bénéficiaient d’un scanner thoracique injecté, ou d’une scintigraphie ventilation-perfusion en cas de contre-indication au scanner. L’embolie pulmonaire a été diagnostiquée chez 97 patients sur 560 (prévalence 17,3 % ; IC 95 % : 14,2-20,5). Chez 12,7 % des patients présentant une embolie pulmonaire, la syncope aurait pu être attribuée à une autre étiologie.
Commentaire : Même si cette étude présente un biais de sélection important (patients âgés hospitalisés pour syncope), le pourcentage d’embolie pulmonaire est bien plus important que dans d’autres études, qui ne l’avaient pas recherchée systématiquement. On peut toutefois regretter que les patients n’aient pas bénéficié d’un protocole standardisé de démarche diagnostique pour rechercher l’étiologie de la syncope. Le lien de causalité entre la syncope et l’embolie pulmonaire ne fait pas de doute dans la majorité des cas, la plupart des thrombus étant localisés dans les artères pulmonaires principales (41,7 %) ou lobaire (25 %). Par ailleurs, cette étude confirme que la clinique n’est pas très performante pour suspecter une embolie pulmonaire, puisque chez 24,7 % des patients avec une embolie pulmonaire on ne notait aucun des signes suivants : tachycardie à plus de 100 bpm, hypotension avec PA < 110 mmHg systolique, tachypnée à plus de 20 / min ou suspicion clinique de thrombose veineuse profonde. La prévalence de l’embolie pulmonaire rapportée à l’ensemble des patients se présentant aux urgences (hospitalisés ou non) pour une syncope dans cette étude est de 3,75 %. Moralité : en cas de syncope, ne pas oublier d’évoquer l’embolie pulmonaire, une cause traitable et potentiellement fatale, y compris chez les patients jeunes.
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