JE M'ABONNE DÈS AUJOURD'HUI
et j'accède à plus de contenu
ISO 690 | Faes, J., Keller, M., Traitement de la carence en fer sans anémie, Rev Med Suisse, 2010/257 (Vol.6), p. 1469–1469. DOI: 10.53738/REVMED.2010.6.257.1469 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2010/revue-medicale-suisse-257/traitement-de-la-carence-en-fer-sans-anemie |
---|---|
MLA | Faes, J., et al. Traitement de la carence en fer sans anémie, Rev Med Suisse, Vol. 6, no. 257, 2010, pp. 1469–1469. |
APA | Faes, J., Keller, M. (2010), Traitement de la carence en fer sans anémie, Rev Med Suisse, 6, no. 257, 1469–1469. https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.257.1469 |
NLM | Faes, J., et al.Traitement de la carence en fer sans anémie. Rev Med Suisse. 2010; 6 (257): 1469–1469. |
DOI | https://doi.org/10.53738/REVMED.2010.6.257.1469 |
Exporter la citation | Zotero (.ris) EndNote (.enw) |
A propos de l’article : Fehr J, et al. Diagnostic et traitement de la carence en fer sans anémie. Rev Med Suisse 2009;5:2229-34.
Monsieur le Rédacteur en chef,
Nous nous permettons de revenir sur la publication parue dans la Revue Médicale Suisse du 4 novembre 2009 «Diagnostic et traitement de la carence en fer sans anémie», et en particulier sur son tableau 1 qui compare différentes préparations de fer orales.
Ce tableau 1 montre que l’incidence des effets indésirables gastro-intestinaux est très haute (deux croix dans le tableau) avec Tardyferon (dragée 80 mg), et qu’elle est «seulement» haute (une croix) avec Maltofer (toutes galéniques et tous dosages confondus).
Dans le texte de la publication, cette affirmation d’une tolérance différente est référencée avec la méta-analyse de Toblli, Arzneimittelforschung 2007 (référence 23).
Nous estimons que la méta-analyse mentionnée ne permet pas d’affirmer une meilleure tolérance du Maltofer par rapport au Tardyferon.
Les raisons de notre prise de position sont les suivantes :
il n’y a pas d’études, ni ouvertes ni en aveugle, qui comparent directement le Maltofer au Tardyferon.
La méta-analyse de Toblli (référence 23) qui démontre un avantage de tolérance du fer trivalent par rapport au sulfate de fer bivalent, mélange des études faites chez l’enfant (avec du fer liquide, sirop ou goutte) avec des études faites chez l’adulte (soit avec du fer liquide, soit avec des comprimés) ; ces mélanges de populations et de présentations galéniques ne permettent pas de comparaisons.
Le tableau 4 de cette même méta-analyse compare avec cinq études la tolérance spécifiquement chez l’adulte entre le complexe polymaltose trivalent et des sulfates de fer bivalents (autres que le Tardyferon) : deux de ces études sont réalisées avec du fer liquide (Jacobs 2005, et Sas 1984), deux études ne sont pas contrôlables (Reddy 2001, publication d’origine indienne, et Bogdanova 2004, publication d’origine non déterminable) ; enfin la cinquième étude (Langstaff 1993) démontre qu’il n’y a pas de différence significative entre le complexe polymaltose et du sulfate de fer bivalent pour la tolérance.
En l’absence d’études comparatives directes entre Maltofer et Tardyferon et du fait que la méta-analyse Toblli n’est pas utilisable pour différencier les deux produits, nous ne comprenons pas l’évaluation comparative de tolérance qui a été faite par le groupe d’experts dans cette publication.
Par ailleurs, dans le Compendium Suisse des Médicaments 2010, le chapitre des effets indésirables décrit une meilleure tolérance pour Tardyferon.
Le tableau 1 de cette publication crée beaucoup de confusion auprès des médecins et nous vous saurions gré de prendre en considération notre prise de position.
Le produit a bien été ajouté au panier ! Vous pouvez continuer votre visite ou accéder au panier pour finaliser votre commande.
Veuillez entrer votre adresse email ci-dessous pour recevoir un lien de réinitialisation de mot de passe
Vous pouvez créer votre nouveau mot de passe ici
Certains de ces cookies sont essentiels, tandis que d'autres nous aident à améliorer votre expérience en vous fournissant des informations sur la manière dont le site est utilisé.
Les cookies nécessaires activent la fonctionnalité principale. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.
Ces cookies permettent d’obtenir des statistiques de fréquentation anonymes du site de la Revue Médicale Suisse afin d’optimiser son ergonomie, sa navigation et ses contenus. En désactivant ces cookies, nous ne pourrons pas analyser le trafic du site de la Revue Médicale Suisse
Ces cookies permettent à la Revue Médicale Suisse ou à ses partenaires de vous présenter les publicités les plus pertinentes et les plus adaptées à vos centres d’intérêt en fonction de votre navigation sur le site. En désactivant ces cookies, des publicités sans lien avec vos centres d’intérêt supposés vous seront proposées sur le site.
Ces cookies permettent d’interagir depuis le site de la Revue Médicale Suisse avec les modules sociaux et de partager les contenus du site avec d’autres personnes ou de les informer de votre consultation, lorsque vous cliquez sur les fonctionnalités de partage de Facebook et de Twitter, par exemple. En désactivant ces cookies, vous ne pourrez plus partager les articles de la Revue Médicale Suisse depuis le site de la Revue Médicale Suisse sur les réseaux sociaux.