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ISO 690 Guinand, S., Conduire après une syncope: est-ce vraiment risqué ?, Rev Med Suisse, 2016/517 (Vol.12), p. 908–908. DOI: 10.53738/REVMED.2016.12.517.0908 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2016/revue-medicale-suisse-517/conduire-apres-une-syncope-est-ce-vraiment-risque
MLA Guinand, S. Conduire après une syncope: est-ce vraiment risqué ?, Rev Med Suisse, Vol. 12, no. 517, 2016, pp. 908–908.
APA Guinand, S. (2016), Conduire après une syncope: est-ce vraiment risqué ?, Rev Med Suisse, 12, no. 517, 908–908. https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.517.0908
NLM Guinand, S.Conduire après une syncope: est-ce vraiment risqué ?. Rev Med Suisse. 2016; 12 (517): 908–908.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2016.12.517.0908
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4 mai 2016

Conduire après une syncope: est-ce vraiment risqué ?

DOI: 10.53738/REVMED.2016.12.517.0908

Les recommandations actuelles concernant l’autorisation de conduire après une syncope sont basées sur un consensus d’experts (grade C). Les auteurs de cette étude danoise ont évalué si un antécédent de syncope fait courir un risque plus important d’accident de la voie publique. En utilisant le registre national danois, regroupant tous les habitants du pays, ils ont pu étudier 4,2 millions d’adultes entre 2008 et 2012. En se basant sur le codage de sortie, ils ont identifié 41 039 patients avec un premier diagnostic de syncope (âge moyen de 66 ans, 51 % de femmes). Durant un suivi moyen de deux ans, 1791 patients de cette cohorte (4,4 %) ont subi un accident de la voie publique (0,3 % fatal ; 78,1 % occasionnant des lésions corporelles) nécessitant une évaluation hospitalière. L’incidence d’accident de la voie publique pour 1000 personnes/année était de 20,6 (IC 95 % : 19,7‑21,6) dans le groupe avec syncope contre 12,1 (IC 95 % : 12-12,1) dans la population générale. Les auteurs concluent que les patients ayant présenté une syncope ont un risque relatif augmenté (RR 2,04 ; IC 95 % : 1,95-2,14 ; p < 0,001) d’accident de la voie publique par rapport à la population générale. A relever dans les analyses de sous-groupes un RR moins élevé chez les patients avec une maladie cardiovasculaire et chez ceux porteurs d’un défibrillateur implantable.

Commentaire : Cette étude populationnelle a le mérite de valider une notion intuitive et d’ouvrir la voie à des futures recommandations plus précises concernant la capacité à la conduite après une syncope. A noter que l’origine des syncopes n’est pas mentionnée dans les données étudiées et que les recommandations actuelles ne restreignent pas l’autorisation de conduire après une syncope dite vagale. Bien que le risque absolu d’un accident soit relativement faible, il est de notre bon sens d’être attentif au permis de conduire de nos patients après un tel événement.

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Auteurs

Sophie Guinand

Policlinique médicale universitaire
Lausanne

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