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ISO 690 Ferrari, S., Lonchampt, S., Faire le lien entre recherches clinique et fondamentale, Rev Med Suisse, 2024/891 (Vol.20), p. 1903–1903. DOI: 10.53738/REVMED.2024.20.891.1903 URL: https://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2024/revue-medicale-suisse-891/faire-le-lien-entre-recherches-clinique-et-fondamentale
MLA Ferrari, S., et al. Faire le lien entre recherches clinique et fondamentale, Rev Med Suisse, Vol. 20, no. 891, 2024, pp. 1903–1903.
APA Ferrari, S., Lonchampt, S. (2024), Faire le lien entre recherches clinique et fondamentale, Rev Med Suisse, 20, no. 891, 1903–1903. https://doi.org/10.53738/REVMED.2024.20.891.1903
NLM Ferrari, S., et al.Faire le lien entre recherches clinique et fondamentale. Rev Med Suisse. 2024; 20 (891): 1903–1903.
DOI https://doi.org/10.53738/REVMED.2024.20.891.1903
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interviews
16 octobre 2024

Faire le lien entre recherches clinique et fondamentale

DOI: 10.53738/REVMED.2024.20.891.1903

Recherche translationnelle et valorisation : tel est l’intitulé du ­nouveau dicastère dirigé par le Professeur Serge Ferrari. Ce titre reflète la volonté de promouvoir la recherche translationnelle ­ainsi que de valoriser les inventions et leur déploiement.

« La Faculté de médecine n’a pas attendu le nouveau décanat pour travailler sur l’innovation. Les interactions entre les ­recherches fondamentale et clinique existaient déjà dans une certaine mesure, mais avec ce ­nouveau dicastère, nous souhaitons davantage ­favoriser la transition du fondamental à la clinique, » assure le vice-doyen, Serge Ferrari. Le but étant que les recherches aboutissent plus souvent à de véritables ­innovations cliniques. « Même l’idée la plus géniale va probablement manquer une partie de sa mission, qui est d’œuvrer pour le bien des patients et de la société, si elle reste un pur produit de la recherche, » souligne le Pr Ferrari.

À cette fin, plusieurs initiatives visant à encourager les collaborations entre chercheurs fondamentaux, cliniciens et l’industrie seront mises en place par le dicastère. La première consiste à rapprocher physiquement les chercheurs fondamentaux et les cliniciens en créant un espace mixte au Centre médical universitaire (CMU), dédié à la collaboration translationnelle. Dans cet espace, des bureaux seront aménagés pour les cliniciens, au plus proche des laboratoires travaillant sur le même sujet de recherche. « Aux États-Unis et au Royaume-Uni, il est courant de trouver des bâtiments regroupant chercheurs, cliniciens et industries, indique le Pr Ferrari. Nous avons encore du retard dans ce domaine ici. »

Afin de favoriser les interactions, plusieurs centres facultaires, tels que le Centre de recherche translationnelle en oncohématologie, le Centre facultaire de recherche sur le diabète, ou plus récemment le Centre de recherche sur l’inflammation, ont vu le jour. D’autres vont également être créés au cours des ­prochaines années autour des pathologies cardiovasculaires ou des fonctions musculaires par exemple. Ces centres regroupent des équipes de recherches clinique et fondamentale autour d’une grande thématique commune. Toutefois, il ne suffit pas d’apposer une étiquette commune sur ces groupes pour encourager la collaboration. Dans ces centres, l’interaction entre ­cliniciens et chercheurs fondamentaux est facilitée par des ­rencontres régulières. Depuis cette année, les collaborations sont également soutenues par une nouvelle bourse intitulée « Confirm Priority », qui récompensera un projet de recherche réunissant au moins un groupe de recherche fondamentale et un groupe clinique. « Nous avons reçu une demi-douzaine ­d’excellentes propositions pour cette première édition, se ­réjouit le vice-doyen. Cet élan démontre clairement que la mise à ­disposition de financements encourage les collaborations. »

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Rapprocher recherches clinique et fondamentale est essentiel, mais ne suffit pas à traduire les innovations au chevet des ­patients. Pour encourager la transition technologique et soutenir les chercheurs dans la création de leur start-up, le dicastère ­collabore avec le bureau de transfert de technologie de l’Université de Genève (UNITEC) et la fondation privée genevoise FONGIT. Parmi les autres mesures mises en place, on peut ­citer la facilitation de l’accès à des espaces de ­travail sur le campus pour les start-ups, ainsi que l’organisation d’événements de réseautage réunissant chercheurs et ­investisseurs.

L’innovation à la Faculté de médecine

UNITEC a reçu 246 annonces d’invention de la part des professeurs et maîtres d’enseignement et de recherche en poste à la Faculté de médecine au cours de leur carrière. Cependant, seulement 39 % (97) de ces déclarations ont abouti à un dépôt de brevet, et 4 % (10) à la création d’une start-up (figure). « Le transfert de technologies n’a pas été suffisamment performant jusqu’ici. Nous souhaitons donc concentrer nos efforts sur ce sujet au cours de ce décanat, » affirme le Pr Ferrari.

(Adaptée de « Analyse de l’activité inventive de la Faculté de ­médecine », février-mars 2024, UNITEC).

Auteurs

Serge Ferrari

Service des maladies osseuses, Département de médecine, Hôpitaux universitaires de Genève et Faculté de médecine
1211 Genève 14
serge.ferrari@unige.ch

Sophie Lonchampt

psychologue-psychothérapeute FSP, Unisanté

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